Manon Auffret, docteur en pharmacie (filière officine, 2012), et en biologie (spécialité neurosciences, 2017) a reçu le prix de l'Ordre 2023 pour ses travaux sur la prise en charge pluridisciplinaire des patients atteints de la maladie de Parkinson et des potentialités thérapeutiques de l'apomorphine.
Attribué hier, lors de la journée de l'Ordre national des pharmaciens (CNOP), le prix de l'Ordre vise à valoriser les travaux ou actions marquantes (prévention ou promotion de la santé, amélioration des pratiques professionnelles, dépistage, qualité des soins, éducation thérapeutique du patient) qui contribuent au renforcement du rôle du pharmacien en santé publique.
Cette année, c'est à Manon Auffret qu'il a été décerné, récompensant ses travaux qui s'articulent autour de la prise en charge pluridisciplinaire des patients atteints de la maladie de Parkinson et sur les potentialités thérapeutiques de l'apomorphine.
Pharmacienne adjointe dans la région Rhône-Alpes pendant 8 ans, Manon Auffret est aujourd'hui chercheuse au sein de l'Institut des neurosciences cliniques de Rennes ainsi que de la société France développement électronique. En partenariat avec l'association France Parkinson, la pharmacienne a développé plusieurs projets sur la santé buccodentaire et créé des programmes liés à l'accompagnement en fin de vie des patients parkinsoniens. En plus de ces travaux, elle enseigne à l’université de Rennes.
« Grâce à l’organisation d’ateliers interprofessionnels ou encore à l’élaboration d’outils pour accompagner ses confrères vers une meilleure prise en charge des patients, Manon Auffret renforce concrètement les compétences des pharmaciens », a déclaré l'Ordre lors de la remise du prix. Manon Auffret a dit ressentir une « immense fierté » et une « source de motivation » à la réception de ce prix qu’elle considère comme un « succès collectif » et une reconnaissance de l'engagement de l'ensemble de la profession pharmaceutique aux côtés des personnes atteintes de la maladie de parkinson. « La place du pharmacien dans la prise en charge des patients est indéniable du fait de son expertise, de sa diversité d'exercice et de son intégration à l'ensemble des parcours du soin, du diagnostic à l'accompagnement en fin de vie », a-t-elle déclaré.