Thérapeutiques ciblées des anticancéreux par voie orale
10 heures-11 heures
Salle D1-D2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
Co-dépistage diabète et dysfonctionnement rénal en pharmacie : une opération menée par les officinaux et reconnue par les néphrologues
10 heures-11 heures
Salle E1-E2
Présenté par : Roche.
En France, le dépistage de l’insuffisance rénale chronique et du diabète reste insuffisant. Ainsi, dans la région Nord-Pas-de-Calais, 60 % des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique arrivent au stade de la dialyse sans avoir vu un néphrologue. Quant aux patients diabétiques, 20 % ignorent encore leur maladie sur 2,5 millions de personnes concernées. Pourtant, le dépistage précoce de ces pathologies peut permettre de ralentir de manière significative leur évolution, de retarder le passage en dialyse de 10 à 15 ans et d’agir sur la qualité de vie des patients.
Comment agir face à ce problème de santé publique ? Quatre millions de personnes par jour fréquentent une officine, ce qui fait du pharmacien un acteur particulièrement bien positionné pour identifier la population candidate à un dépistage de masse. Dans ce contexte, on comprend l’intérêt d’un programme régional en 2007, puis d’un programme national en 2008, de co-dépistage diabète et dysfonctionnement rénal à l’officine.
Cet atelier vous permettra de comprendre les enjeux et la nécessité d’un dépistage étendu et ciblé, vous décrira en pratique l’opération à l’officine et vous présentera les résultats, avec plus de 4 000 patients qui en ont bénéficié durant quelques semaines.
Illustration concrète des missions du pharmacien d’officine dans le cadre de la loi HPST, ce programme innovant met en évidence votre rôle dans le dépistage, la coordination des soins et la prise en charge globale du patient.
Santé de l’enfant et nutrition
10 heures-11 heures
Salle F2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
Dès la naissance, manger est une activité primordiale. Des recommandations simples et des repères de consommations validés par les instances scientifiques permettent de répondre aux questions des parents mais aussi des professionnels de santé souvent interrogés. Une alimentation adaptée doit permettre un développement optimal adapté à l’âge, la croissance et l’activité physique. Elle doit également prévenir certaines pathologies à moyen et long terme résultant de carences ou de déséquilibres alimentaires, mais aussi favoriser une relation de qualité au moment du repas. Cette alimentation varie dans le temps pour s’adapter aux besoins de la petite enfance (de la naissance à 3 ans) et de l’enfance (de 3 à 11 ans) en passant par les différentes étapes de la diversification.
Les études nutritionnelles montrent que la plupart des enfants de 0 à 3 ans ont une alimentation trop riche en protéines, déficitaire en lipides et en fer. Les enfants de 3 à 6 ans consomment trop de graisses totales et surtout d’acides gras saturés ainsi que trop de saccharose au détriment de glucides complexes.
Nouvelles missions du pharmacien et pharmacovigilance
10 heures-11 heures
Salle G1-G2
Présenté par : OMEDIT.
Ouverture du capital : les pharmaciens adjoints entrouvrent la porte
10 heures-11 heures
Salle H1-H2
Présenté par : CNOP (D).
Première installation : comment réussir en temps de crise !
11 h 30-12 h 30
Salle D1-D2
Présenté par : Fiducial.
Le rêve de beaucoup de pharmaciens diplômés est de devenir un jour titulaire. Depuis quelques mois la concrétisation de ce rêve paraît plus difficile car la crise financière et économique a rebattu les cartes.
Faut-il attendre une embellie avant de s’installer ? À quel prix acheter une pharmacie ? Quel est l’apport minimum exigé par les banquiers ? Quelle structure juridique choisir ? Tels seront les nombreux thèmes qui seront exposés par les experts-comptables de Fiducial au travers d’exemples concrets et chiffrés.
Patient cancéreux : ce que peut faire le pharmacien !
11 h 30-12 h 30
Salle E1-E2 - Table Ronde
Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien.
Grâce à la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) le rôle des pharmaciens véritables acteurs centraux du système de santé a été une nouvelle fois consacré. Un rôle renforcé, depuis que l’inter professionnalité et les délégations de taches sont devenus des maîtres mots. Trait d’union obligé entre le monde hospitalier et l’ambulatoire, les officinaux sont désormais les piliers d’un système que les Agences Régionales de Santé (ARS) font évoluer. Dans le domaine du cancer, la mise à disposition ces dernières années de nouveaux traitements per os ou intraveineux facilitent l’accès aux soins à domicile. Grâce à ces avancées, la pathologie cancéreuse évolue de plus en plus comme une maladie chronique au cours de laquelle les patients souhaitent concilier vie sociale et vie professionnelle. Parallèlement des recommandations de l’HAS sont parues pour définir les profils des patients éligibles à la chimiothérapie à domicile. Un nouveau mode de prise en charge qui engendre une réorganisation profonde du parcours de soins impliquant à la fois les médecins, pharmaciens hospitaliers, officinaux et autres professionnels de santé. Une nouvelle donne qui sera évoquée au cours de cette table ronde illustrée par les retours d’expérience menées sur le terrain.
Modérateur : Didier Doukhan, Rédacteur en chef du Quotidien du Pharmacien.
Maladies rares d’origine génétique
11 h 30-12 h 30
Salle F1
Présenté par : CHU de Bordeaux.
Les maladies rares sont définies pas leur faible prévalence, avec moins d’un individu sur 2000 atteint. Cette caractérisation purement épidémiologique explique la grande diversité de ces maladies qui partagent cependant de nombreux points communs. Environ 5 % des individus seraient porteurs d’une maladie rare, ce qui représente entre 2 et 3 millions de personnes concernées en France, et environ 25 millions en Europe. Environ 8 000 maladies rares sont aujourd’hui identifiées, allant de maladies extrêmement rares avec quelques cas décrits dans le monde, à des maladies moins rares, comme la mucoviscidose (environ 8 500 patients en France). Toutes les maladies rares ne sont pas d’origine génétique, mais on estime que 85 à 90 % le sont, ce qui pose des questions spécifiques, comme la transmission de l’information familiale, le conseil génétique ou les possibilités de test génétique ou de diagnostic prénatal ou préimplantatoire. Les maladies rares sont des modèles permettant souvent d’avancer sur la compréhension des maladies communes. Un des intérêts de la recherche sur les maladies rares est l’éclairage de la physiopathologie des maladies, permettant souvent des innovations thérapeutiques. On peut citer l’exemple de la perte de l’hétérozygotie du gène PTCH1 à la base du plus fréquent cancer chez l’homme, le carcinome baso-cellulaire, identifié à partir du syndrome de Gorlin.
L’errance diagnostique des patients et l’engagement citoyen de la collectivité ont permis l’émergence du premier plan national maladies rares (2005-2008) qui a permis de labelliser des centres de référence maladies rares (131) dont l’expertise est reconnue sur le territoire national, ainsi que d’autres actions comme le soutien au portail d’information Orphanet. La France est aujourd’hui reconnue comme le leader européen au niveau des maladies rares. La mise en place d’un deuxième plan national maladies rares (2010-2014) est prévue d’ici la fin de l’année.
Rôle du pharmacien dans un service de gériatrie
11 h 30-12 h 30
Salle F2
Présenté par : CHU de Bordeaux
La polymédication est habituelle et souvent légitime chez le sujet âgé polypathologique. Ceci implique pour le pharmacien de gérer au mieux le risque iatrogénique alors majoré, de favoriser l’observance, d’améliorer la qualité et la sécurité du traitement et le bon usage du médicament. La présence du pharmacien dans le service gériatrique permet de retracer un historique médicamenteux précis, d’optimiser les ordonnances avec le médecin et de mener des actions éducatives auprès du patient et/ou de l’aidant. À la sortie, un plan de soin individuel détaillé reprenant l’ordonnance de sortie est remis au patient. Un document similaire est également envoyé au médecin traitant et pharmacien d’officine expliquant les différentes modifications effectuées au cours de l’hospitalisation permettant d’assurer la continuité des soins.
Anémie au cours de la maladie rénale chronique : du bon usage des érythropoïetines
11 h 30-12 h 30
Salle G1-G2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
L’anémie au cours de la maladie rénale chronique (MRC) est une complication fréquente atteignant environ 45 % de patients ayant une maladie rénale chronique de stade 4 et plus de 90 % des patients dialysés. Les causes en sont multiples mais sont dominées par la carence en érythropoïétine dont l’administration a considérablement modifié la prise en charge du patient urémique diminuant les complications cardiovasculaires et améliorant la survie. Cependant, la normalisation de l’hémoglobine par les agents stimulants l’érythropoïèse (ASE) a un impact négatif sur les complications et la survie peut être par un effet propre aux ASE. De ce fait la cible d’hémoglobine à atteindre se situe entre 11 et 12 g/dl chez les patients atteints de MRC.
Les biosimilaires actuellement disponibles sont de peu d’intérêt car ils ne peuvent être utilisés par voie sous cutanée seule disponible chez les patients non dialysés.
Le cas de comptoir de l’officine : analyse d’ordonnances
11h30-12h30
Salle H1-H2
Présenté par : Faculté de Pharmacie de Bordeaux.
De l’analyse de l’ordonnance au conseil au patient, valeur ajoutée de l’acte pharmaceutique… Cet atelier est construit autour de l’analyse d’ordonnances prises dans la pratique quotidienne des pharmaciens d’officine. Différents types d’ordonnances seront analysés et discutées, notamment en gériatrie pour aborder la problématique complexe de la prise en charge du patient âgé polymédicamenté et la lutte contre l’iatrogénie. Cet atelier se veut très pratique, concret et interactif, permettant à chaque participant d’apporter son éclairage, de faire part de retour d’expériences.
Pharmaciens, étudiants en pharmacie se préparant à l’exercice officinal, vous trouverez dans cet atelier de nombreux conseils pour vous aider à répondre au mieux aux attentes de vos patients et aux nouvelles missions de la profession.
L’AVC : de l’hôpital à la maison !
14 h 30-15 h 30
Salle D1-D2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) touche tous les ans plus de 130 000 personnes en France. Nous disposons depuis quelques années de structures dédiées, les Unités Neuro Vasculaires, et de traitements thrombolytiques efficaces qui diminuent les conséquences fonctionnelles de ces lésions cérébrales. Cependant, leur efficacité dépend de la rapidité de la prise en charge des patients et de l’organisation des filières de soins. L’AVC est une urgence au même titre que l’infarctus du myocarde.
Au décours de la phase aiguë, une prise en charge rééducative multidisciplinaire est souvent nécessaire pour aider le patient à recouvrer un niveau d’autonomie le plus important possible et limiter son handicap (restrictions de participation). Cette prise en charge, qui va s’échelonner sur plusieurs mois, débute au mieux en unité de rééducation avant de se poursuivre en libéral.
Des traitements médicamenteux spécifiques (toxine botulique…) mais également physiques (technique de rééducation, matériel orthétique…) sont utilisés de manière combinée pour lutter contre les déficiences et limitations d’activité séquellaires. Les nouvelles technologies, et en particulier la réalité virtuelle, ouvrent de nouvelles perspectives en matière de rééducation de certaines déficiences cognitives ou motrices post-AVC.
Les maux de l’hiver : s’affirmer dans le conseil
14 h 30-15 h 30
Salle E1-E2 – Table Ronde
Présenté par : FM Formation.
Valoriser le conseil officinal et maîtriser les techniques de communication restent les moyens les plus sûrs de fidéliser sa clientèle et d’assurer son développement.
Cette conférence, ciblée sur les maux de l’hiver, associe compétences pharmaceutiques et savoir-faire en communication. Elle s’appuie sur une pratique soutenue avec des mises en situation de conseil client, pour une application directe au comptoir : ne pas se limiter à un « service minimum » lors d’une demande de produit, affirmer ses compétences lors d’une demande de conseil, accompagner le choix du client-patient en cas de libre accès, autant de bons automatismes pour développer sa clientèle et la fidéliser.
La pharmaco-épidémiologie : définitions et principes, le rôle du pharmacien
14 h 30-15 h 30
Salle F1
Présenté par : CHU de Bordeaux.
Avant de commercialiser un médicament, un certain nombre d’études sont conduites pour évaluer son efficacité et sa sécurité d’emploi. Il s’agit principalement d’études menées in vitro chez l’animal puis in vivo chez des sujets sains et chez des malades. Les résultats de ces études précliniques et cliniques font partie du dossier présenté aux autorités sanitaires en vue de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) (Commission d’AMM de l’Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé en France, Comité des médicaments à usage humain de l’Union Européenne de l’European Medicine Agency pour l’Europe). L’AMM fixe les conditions d’utilisation des médicaments : indication(s), posologie, durée de traitement, précautions d’emploi, contre-indications, etc. Quand le médicament est commercialisé, il est à disposition des médecins et des malades qui doivent normalement suivre les recommandations fixées par l’AMM. Les conditions des études ayant justifié l’AMM, sont cependant parfois éloignées de celles de la pratique courante des soins (patients moins sélectionnés, utilisation à des posologies différentes, association avec d’autres médicaments, pendant des durées plus prolongées, patients traités beaucoup plus nombreux, etc.). Ces éléments peuvent donc modifier ou compromettre le rapport bénéfice risque tel qu’il avait été évalué lors de l’AMM. Ceci justifie la poursuite de l’évaluation de l’efficacité et de la sécurité des médicaments au sein de la population. La pharmaco-épidémiologie dont l’objectif est de décrire l’utilisation des médicaments et leurs effets bénéfiques et adverses en vie réelle est devenue une discipline scientifique à part entière dont les résultats des études sont pris en compte dans la plupart des décisions sanitaires. Le rôle du pharmacien dans cette évaluation est essentiel que ce soit dans le cadre de l’évaluation des pratiques, lors de la mise en place de cohortes pour l’identification des patients traités, en tant qu’investigateur lors du recueil de données
Intervenants : Mme Annie Fournier-Réglat, Pr Bernard Begaud, CHU et Université de Bordeaux.
Actualités : conseils aux voyageurs, vaccinations et prévention du paludisme
14 h 30-15 h 30
Salle F2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
Les Français effectuent plus de 20 millions de voyages à l’étranger chaque année, et plus de 6 millions en intercontinental. Chaque voyage justifie selon la destination de répondre aux questions suivantes : des précautions d’hygiène, notamment alimentaires, sont-elles nécessaires ? Quelles sont les vaccinations, mises à jour ou vaccins spécifiques, à réaliser ? Une prévention du paludisme est-elle nécessaire ?
Les réponses à apporter ici dépendent du voyageur, du type de voyage choisi, de sa durée. Il ne s’agit donc pas ici de réponse monolithique, mais circonstanciée, adaptée au profil de chacun. Ce sont ces différentes déclinaisons que nous aborderons.
Coordination ville hôpital : prise en charge des patients transplantés à l’officine : conseils et recommandations pratiques des hospitaliers aux officinaux
14 h 30-15 h 30
Salle G1-G2
Présenté par : Roche.
En France, en 2009, sur 8 244 patients en attente d’un don d’organe, 4 580 ont pu avoir recours à une greffe (cœur, poumon, foie, rein, pancréas ou intestin). Une fois la greffe effectuée, la prise en charge du patient transplanté reste lourde et nécessite une parfaite stabilité des constantes biologiques. Pour garantir cette stabilité, il est essentiel d’accompagner les patients transplantés tout au long du parcours de soins. Le pharmacien d’officine, interlocuteur privilégié des patients sur le long terme, tient un rôle essentiel dans la bonne adhésion au traitement.
Cet atelier, animé par un transplanteur et un pharmacien hospitalier, vous expliquera concrètement les enjeux liés au suivi du patient transplanté. Informations sur les traitements immunosuppresseurs, recommandations et conseils pratiques aux pharmaciens d’officine… Les sujets abordés au cours de cet atelier répondent à un objectif essentiel : optimiser la prise en charge du patient transplanté grâce au déploiement d’une collaboration pérenne et efficace entre la ville et l’hôpital.
Gestion et organisation de votre équipe : optimiser vos ressources
14 h 30-15 h 30
Salle H1-H2
Gagnez en efficience quand les indicateurs sont en bernes. Qui mieux que vous et votre équipe pour améliorer vos conditions d’exercice au quotidien ? Votre équipe est créatrice de valeurs, partagez avec elle une vision positive et dynamique. Observez votre officine d’un regard différent, offrez du sens à l’action.
Des collaborateurs qui se sentent valorisés sont précieux pour l’officine, ils apportent de l’énergie et aident à la progression pour le plus grand bien des vos patients et de votre rentabilité. Ainsi, une organisation optimisée et un management implicatif peuvent développer votre performance. Nous vous offrons un instant de pause pour prendre le temps d’observer, d’écouter et d’analyser pour mieux anticiper l’avenir et réussir à donner envie à votre équipe de vous suivre vers le succès.
Construire le paysage officinal aquitain de demain
16 heures-17 heures
Salle D1-D2
Présenté par : ARSA.
10 ans après la mise en place de la réforme sur les créations, transferts et regroupements, où en est-on en Aquitaine ? Une vingtaine d’officines ont disparu en Aquitaine, par faillite, par regroupement, par restitution de licence suite au rachat de clientèle par une ou plusieurs officines voisines. Pour la ville de Bordeaux, le nombre de pharmacies est passé en 10 ans de 150 (nombre égal à celui de 1943) à 136, soit quatorze en moins (près de 10 % des officines de la commune), pour les raisons évoquées ci-dessus ou par transfert de 5 d’entre elles sur d’autres communes du département de la Gironde. Un énorme travail reste à faire pour diminuer le nombre de pharmacies excédentaires soit par regroupement soit par rachat de clientèle, que ce soit en milieu urbain, ou en milieu rural. En milieu rural, justement, un nombre croissant d’officines se trouvent en difficulté de par l’absence de médecin dans le village ou par le départ plus ou moins à court terme de celui-ci. Le réseau officinal doit donc se restructurer, dans un contexte économique actuellement tendu, en maintenant cette répartition géographique profitable à tous les patients.
La prescription hospitalière en ville, les reports de prescriptions ville/hôpital : de vrais enjeux pour l’économie de l’officine
16 heures-17 heures
Salle E1-E2
Présenté par : IMS Health.
Le marché officinal est largement tiré par la prescription des médecins hospitaliers (+8,1 % en CMA août 2010) alors que celle des spécialistes libéraux stagne (+1,6 %) et que celle des généralistes régresse (-2,0 %). Qu’appelle-t-on aujourd’hui un médicament hospitalier ? Un médicament délivré à un patient hospitalisé ? Un médicament prescrit par un médecin hospitalier ? Un médicament acheté par un pharmacien hospitalier ? Un médicament délivré par une pharmacie hospitalière ? Un médicament financé par le budget hospitalier ? A chacune de ses définitions peut être attaché un contour différent. On parlera donc, de « prescription hospitalière » qui concerne souvent des patients ambulatoires qui ont consulté à l’hôpital en patient externe, qui ont bénéficié d’une « prescription initiale hospitalière » ou qui font exécuter en ville leur ordonnance de sortie.
Faire le point de ces reports sur la ville des prescriptions hospitalières, chiffrés par la CNAMTS à 3,4 milliards d’euros en 2009, n’aurait toutefois guère de sens si cela ne s’accompagnait pas du transfert des financements correspondants. Les patients sont « fongibles » et passent de plus en plus de la ville à l’hôpital et de l’hôpital à la ville pour un même épisode de soins.
Les ARS pourront-elles dans l’avenir coordonner la médecine hospitalière et la médecine de ville en fusionnant les enveloppes budgétaires de manière à ce que la croissance des dépenses de santé en ville ne soit pas toujours imputée aux libéraux ?
Sclérose en plaques : un tournant dans la prise en charge !
16 heures-17 heures
Salle F2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
La prise en charge des patients atteints de SEP a beaucoup évolué au cours des dernières années. Parmi les progrès on peut citer l’arrivée des nouveaux médicaments immunomodulateurs qui permettent de limiter l’évolution du handicap.
Plus récemment des médicaments de deuxième ligne ont enrichi la panoplie thérapeutique (Natalizumab). De nouvelles molécules sont actuellement en développement. Deux molécules destinées à la voie orale devraient recevoir leur AMM en 2011 (Fingolimod, Cladribine) et plusieurs autres sont en phase 3. De nouveaux anticorps monoclonaux sont également à l’étude.
La prise en charge globale en réseaux a également permis de mieux répondre aux besoins de ces patients.
Suivi du patient sous traitement anticancéreux : une formation pratique, directement applicable à l’officine et dispensée a l’hôpital pour une meilleure coordination avec la ville
16 heures-17 heures
Salle G1-G2
Présenté par : Roche.
Thérapies ciblées et soins de supports associés ont permis de faire évoluer de manière significative la prise en charge des patients atteints d’un cancer. Aujourd’hui, la très grande majorité d’entre eux est traitée en ambulatoire. Les sorties de réserve hospitalière, qui ont accompagné cette évolution, impliquent de nouvelles compétences pour le pharmacien d’officine ainsi qu’une étroite collaboration entre la ville et l’hôpital.
Cet atelier vous permettra de découvrir une formation en oncologie dédiée aux pharmaciens d’officine, conçue de manière collaborative puisqu’élaborée conjointement par des oncologues, des pharmaciens hospitaliers et des officinaux. Chaque session, dispensée pendant deux jours dans un établissement de référence (CLCC ou CHU), accueille une vingtaine de participants. Plus de 600 pharmaciens ont déjà suivi cette formation, proposée par 24 centres hospitaliers répartis sur l’ensemble du territoire. Au cours de cet atelier, pharmaciens officinaux et hospitaliers impliqués vous expliqueront les apports concrets de cette formation pour optimiser la prise en charge des patients.
Actualités sur la maladie d’Alzheimer
16 heures-17 heures
Salle H1-H2
Présenté par : CHU de Bordeaux.
La maladie d’Alzheimer (MA) est devenue une priorité majeure de santé publique, notamment en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation du risque de MA avec l’âge. Le Président de la République en a fait l’une des priorités de son quinquennat, avec des résultats déjà probants dans le domaine de la recherche et de la prise en charge médico-sociale. Cependant, cette maladie comme d’autres maladies chroniques est extrêmement complexe sur le plan physiopathologique. Les médicaments bloquant la cascade amyloïde qui représentaient un réel espoir thérapeutique, sont pour le moment en échec. Un des problèmes majeurs est que la MA est précédée d’une phase prodromale très longue (plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années) sans pouvoir bénéficier de biomarqueurs spécifiques, pour le moment en tout cas. Il est probable que l’efficacité thérapeutique passera pourtant par une détection très précoce de cette phase prodromale. C’est l’axe principal des recherches actuellement menées en France.