Les pharmaciens doivent-ils avoir peur du traité transatlantique ?

Publié le 25/09/2014

Article réservé aux abonnés

Véritable « Parlement des pharmaciens », le congrès annuel des pharmaciens allemands réunit 250 délégués élus au sein des Ordres et des syndicats régionaux, qui constituent l’Association fédérale des pharmaciens, (ABDA) et définit les grandes orientations de la profession, en dehors des sujets économiques, du ressort des syndicats. Cette année, une centaine de résolutions a été discutée pendant les trois jours du congrès, et plusieurs ont souligné l’inquiétude des pharmaciens face aux questions internationales. Selon eux en effet, les négociations entre l’Europe et les États-Unis pour un vaste accord de libre-échange entre les deux continents « font passer la santé des citoyens au second plan ». Quasi secrètes, ces discussions « risquent de réduire à néant les politiques nationales de protection de la santé mises en place depuis des décennies », a estimé l’ABDA. Elle redoute aussi que certaines politiques européennes non soumises à l’approbation directe des États membres, notamment en matière de normes et de normalisation, n’aient des retombées néfastes pour la santé des Européens. Par ailleurs, l’ABDA a appelé les pouvoirs publics à se montrer plus vigilants face aux pharmacies virtuelles installées hors d’Allemagne qui, selon elle, sont loin de respecter toujours à la lettre les réglementations en vigueur dans ce pays.

DDB

événementProfessionnel Europe PharmacienàL'étranger

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3117