Seulement 3 % des sondés de l’enquête menée par l’Ifop pour le compte du groupe PHR estiment que l’analyse et l’interprétation des données fournies par les objets connectés de santé relèvent du pharmacien, contre 50 % du médecin. Un score très bas, qu’il faut tout de suite tempérer par la disponibilité des patients à partager leurs données avec leur pharmacien, notamment pour tout ce qui concerne leur traitement, des informations physiologiques de base, des données relatives au sommeil ou l’activité physique. D’où une conclusion plutôt optimiste du groupe PHR estimant que les Français sont plutôt prêts à intégrer les objets connectés de santé à leur quotidien et à échanger avec leurs pharmaciens. Ce qui permettrait d’augmenter le taux d’équipement, de 13 % actuellement, encore bas comparé aux 50 % constatés aux États-Unis.
Signalons qu’une autre enquête, menée par Odoxa auprès de patients, médecins et grand public, et relayée par ZD Net, met en valeur l’intérêt porté par les patients et les médecins aux objets connectés, sans que ces derniers ne les prescrivent pour autant. Ils sont seulement 5 % à le faire. La moitié des patients et des médecins estiment que ces objets peuvent être facteurs de risque pour le secret médical.