Vingt ans. À en croire les récentes déclarations de chercheurs canadiens sur la BBC, c'est le temps qui resterait à l'épave du Titanic avant de disparaître à jamais des profondeurs de l'océan. Plus exactement, c'est à une désintégration d'origine bactérienne qu'est exposé l'« insubmersible ». Plus que la rouille c'est donc une bactérie qui grignoterait le navire qui repose à 3 800 mètres de fond depuis le 14 avril 1912. Une souche aux propriétés aussi extraordinaires que l'a été le célèbre et triste naufrage. Halomans titanicae, nommée ainsi en hommage à sa plus fameuse victime, est en effet capable de survivre dans le noir absolu et soumise aux pressions infernales qui règnent à cette profondeur. Dans cette nuit permanente, la super-bactérie ronge ainsi patiemment les entrailles du paquebot. Après sa rencontre fatale avec un colossal obstacle, il y a 105 ans, le Titanic est aujourd'hui la proie d'un ennemi minuscule, mais non moins redoutable.
Bactériologie
Le second naufrage du Titanic
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Publié le 23/03/2017
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Titanic
Crédit photo : DR
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3336