À l’occasion du Congrès des pharmaciens de Montpellier, le président de l’Association de pharmacie rurale (APR), Albin Dumas, a estimé que la précédente réforme de l’honoraire a contribué au maintien de la rémunération du réseau, « malgré l’intolérable pression sur les prix exercés à l’encontre du médicament délivré en officine ». Mais le président de l’APR indique que, hélas, l’enveloppe accordée à la profession par le nouvel avenant sera insuffisante pour compenser l’augmentation des charges et les baisses de prix, comme le montrent les prévisions de la cellule économique de la FSPF.
En ce qui concerne les entretiens pharmaceutiques, Albin Dumas considère que pour prendre leur plein développement, ceux-ci doivent « pouvoir être conduits, majoritairement, au comptoir pendant le temps de la délivrance des médicaments » et « être réalisés en plusieurs fois, éventuellement, surtout pour les seconds ou troisièmes entretiens, de façon à ne pas présenter de difficultés à recruter le patient et à ne pas lui donner l’impression de pesante redite ».