Le Consumer Electronics Show (CES), la grand-messe annuelle de l’électronique grand public, a ouvert ses portes mercredi dernier à Las Vegas (États-Unis). Et comme chaque année, les constructeurs s’y livrent bataille à coup de brevets et d’innovations.
Au cœur de cette immense vitrine technologique, les applis spécialisées et les objets de santé font flores. Ils voleraient presque la vedette aux écrans ultra-plats et autres robots domestiques ! Tel ce petit mais étonnant patch développé par le géant L’Oréal. Ce capteur d’environ 2,5 cm2, à apposer sur le dos de la main, intègre des colorants photosensibles qui le font changer de couleur selon la dose d’UV reçue. Il suffit au porteur, après utilisation, de prendre en photo le patch avec son smartphone. Une application dédiée (My UV Patch) lui conseillera alors la protection solaire à appliquer selon le degré d’exposition et son type de peau. La commercialisation du patch high-tech se fera courant 2016 sous la marque La Roche-Posay dans les pharmacies et en ligne.
Deux autres objets connectés, parmi tant d’autres, retiennent l’attention. Ils sont développés par le Français Withings : le Withings Go, à porter en bracelet ou à clipser sur soi, permet de suivre vos progrès en marche à pied, course ou natation ! Même quand vous êtes plongé dans un sommeil récupérateur, Withings Go veille encore sur vous. La bonne idée, c’est son écran e-ink, hyperéconome en énergie, qui affiche une simple jauge permettant de savoir si vous avez atteint votre objectif quotidien. Le Thermo est l’autre nouveauté e-santé de Withings. Il s’agit d’un thermomètre temporal connecté qui n’embarque pas moins de 16 capteurs permettant l’enregistrement de 4 000 mesures en deux secondes. Le plus du Thermo ? Il est possible d’indiquer (dans l’appli mobile dédiée), après chaque mesure de température, les éventuelles prises de médicament et les symptômes observés, et de partager ces données avec le médecin.
Moins matériel, mais non moins utile, l’application 7 Médical propose une solution mobile qui permet aux professionnels de santé et aux patients d’organiser de façon simple et facile (ludique ?) l’ensemble de leurs informations de santé. Pas moins de 11 indicateurs sont ainsi potentiellement « monitorés » grâce à des objets connectés présents dans l’environnement du patient. Constantes biologiques, documents administratifs, ordonnances, vaccins, médicaments, allergies, toutes ces données seront disponibles sur un cloud crypté accessibles uniquement aux patients et à leurs médecins. Au-delà, des fonctionnalités de téléconsultations sécurisées sont également disponibles. Gérer ses bilans de santé et ses pathologies, presque sans plus aucun contact avec les professionnels de santé, ainsi donc va le progrès ?