LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quels ont été les temps forts du congrès de l’ANEPF, qui s’est tenu à Limoges du 13 au 16 octobre ?
LOUIS LARONCHE.- Tout d’abord, ce congrès a permis aux 350 étudiants des corporations des 24 facultés de pharmacie françaises de se rassembler, pour assister à ces trois journées de formation et d’information. De plus, notre congrès se déroulait sous le haut patronage de Laurent Wauquiez, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Ce dernier n’était pas présent, mais il a envoyé une lettre où il abordait notamment la réforme des études. C’est encourageant de constater que le ministre s’intéresse à notre association. Enfin, le congrès a été l’occasion de faire un bilan des actions menées l’année passée et d’élire le nouveau bureau.
Quelle est votre priorité pour l’année à venir ?
Le dossier de la réforme de la première année commune aux études de santé (PACES) est notre priorité. Nous regrettons cette réforme, qui a fait perdre beaucoup aux étudiants en pharmacie. Cela fonctionnait beaucoup mieux lorsqu’ils travaillaient de leur côté : la première année était une année de vraie formation et pas seulement de sélection. Nous souhaitons que des améliorations soient enfin apportées, ce qui n’a pas été le cas à la rentrée dans la plupart des facs, malgré les nombreux dysfonctionnements constatés. La prochaine commission pédagogique nationale des études de santé aura lieu le 1er décembre, jour de la sortie des résultats de l’enquête du ministère sur les conséquences de la PACES. Beaucoup de choses vont donc probablement se jouer lors de cette réunion.
Quels seront vos autres projets ?
Nous poursuivrons le travail du bureau précédent sur les mêmes dossiers. Nous avons presque achevé la réflexion sur la réforme de la deuxième et de la troisième année et nous allons nous pencher sur la réforme Master pour la quatrième et la cinquième année. Nous allons également continuer à réfléchir à l’amélioration des stages pratiques. Par ailleurs, nous souhaitons renforcer notre communication envers les étudiants. Le journal de l’association, « l’antidote » est actuellement en pleine refonte et notre site internet va être revu afin de le rendre plus vivant. Nous avons aussi prévu de nous étendre sur les réseaux sociaux. Enfin, nous allons renouveler les campagnes de santé publiques déjà menées les années précédentes, comme le Téléthon, ou le Sidaction. Notre « vampire cup », destinée à promouvoir le don du sang, sera également reconduite en début d’année 2012.