LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN. - Qu’est-ce qui vous a paru le plus difficile dans cette mise en situation ?
ADELINE LEJEUNE.- Cela m’a déstabilisée de ne pas pouvoir joindre le médecin. C’est une chose que je fais souvent pour vérifier d’éventuelles interactions médicamenteuses, ce qui était le cas ici entre le traitement de fond pour la migraine et l’antibiotique. Sentir l’œil de la caméra n’était pas simple non plus. J’ai essayé de rester naturelle et de bien conseiller la patiente sur son suivi de diabète : prises de sang pour la glycémie, hémoglobine glyquée ; prise en charge médicale chez le cardiologue, le dentiste, le neurologue, et éventuellement le podologue.
Pourquoi avoir décidé de participer au cinquième prix interfacultés ?
C’est M. Catala qui nous a bien motivés à Lyon ! Je trouvais que c’était un bon entraînement pour l’oral de notre examen, qui est également un commentaire d’ordonnance. Se confronter aux autres et pouvoir comparer son niveau m’a également paru intéressant.
Quels sont vos projets ?
J’ai trouvé un poste à Lyon. Il me reste à passer ma thèse au mois de septembre. Je saute dans le grand bain ! Je vais pouvoir mettre en pratique ce que cette expérience m’a appris.