« Dans le CCR, on a des améliorations par sous-groupes de patients en fonction de leurs mutations (MSI, RAS, BRAF, HER2, gènes de fusion NTRK), précise le Pr André. Il va falloir des traitements à la carte et adapter les stratégies selon le profil moléculaire des tumeurs. Ainsi, les biomarqueurs, le séquençage de nouvelle génération, les signatures génomiques et le taux de mutations vont être à l’avenir des éléments clés ».
Afin d’améliorer l’efficacité, une des perspectives thérapeutiques est l’évaluation en phase III de l’association d’un anti-PD1 à un anti-CTLA4 (nivolumab ± ipilimumab). Aux stades plus précoces des CCR (MSI/dMMR), le recours à l’immunothérapie est également à l’étude : un essai américain évalue notamment l’atézolizumab, associé à la chimiothérapie, en situation adjuvante.