Mpox de clade I b

Nouveau variant de mpox : un premier cas en France

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Publié le 07/01/2025
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Crédit photo : Hasan Mrad/IMAGESLIVE via ZUMA P/SIPA

Un cas de mpox dû au clade I b, nouveau variant qui ne circulait pas encore en France, a été identifié pour la première fois sur le territoire, en Bretagne. Il s’agit d’une femme qui a été en contact avec deux personnes ayant séjourné en Afrique centrale.

Un premier cas de mpox de clade I b a été identifié en France, ont annoncé les autorités sanitaires, le 6 janvier. Il concerne une femme qui n’a pas voyagé en Afrique centrale (zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois) mais qui a été en contact avec deux personnes y ayant séjourné. La patiente, domiciliée en Bretagne, a été diagnostiquée au CHU de Rennes et se « porterait bien », selon les informations du quotidien « Ouest-France ». « Des investigations sont en cours afin de déterminer l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes contacts », informe le ministère de la Santé.

La France est le cinquième pays de l’Espace économique européen (EEE) à recenser un cas de mpox de clade I b depuis l’été 2024. La Suède, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique l’ont précédée. Néanmoins, le risque d’infection de la population européenne par ce clade I du mpox est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Jusqu’alors, aucun cas de clade I n’avait été détecté en France. On avait seulement identifié des cas de mpox de clade II, responsable de l’épidémie de mpox en 2022 en Europe et notamment en France. Depuis l’épidémie de 2022, le virus du clade II a continué à circuler à bas bruit en France. Au total, en 2024, 215 cas de mpox, tous dus au clade II b, ont été déclarés à Santé publique France, avec en moyenne 3 cas déclarés par semaine en fin d’année.

L’apparition d’un premier cas de clade I ne remet pas en cause la stratégie de vaccination contre le mpox. Cette dernière reste recommandée à titre préventif en pré-exposition pour les publics à haut risque (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes rapportant des partenaires multiples ou travailleurs et travailleuses du sexe), et pour les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale, et à titre réactif pour les personnes contacts à risque autour d’un cas de mpox.


Source : lequotidiendupharmacien.fr