Problématique complexe constituant toujours un signe d’alerte, la douleur demande à être soulagée. Elle peut aussi être décryptée sous l’angle physiopathologique. Ainsi répond-elle à trois mécanismes principaux.
- La douleur nociceptive résulte d’une lésion des tissus. (traumatologie, douleurs dentaires, brûlures, colique néphrétique…). Relayée par des récepteurs périphériques, elle parvient à la moelle et connaît une efflorescence au niveau cérébral. La durée de la douleur, son caractère répétitif ou encore l’état psychique du sujet vont influer sur son niveau.
- La douleur neuropathique est le signe d’une lésion du système nerveux (nerf périphérique, moelle ou système nerveux central). Concrètement, elle se traduit par des fourmillements, une sensation de brûlure, de décharge électrique ou une baisse de la sensibilité. Ce type de douleur nécessite souvent un traitement spécifique (antiépileptiques, antidépresseurs, anesthésiques locaux, capsaïcine…).
- La douleur somatoforme, ou psychogène, est, pour sa part, uniquement liée à l’anxiété ou à la dépression. Aucune lésion, qu’elle soit tissulaire ou nerveuse ne la provoque. L’usage d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques, ainsi qu’un accompagnement psychologique, seront alors préconisés.
Ces différents mécanismes peuvent aussi s’associer pour former une autre catégorie de douleur, dite mixte. Étudier la douleur implique également d’en définir les différents niveaux d’intensité. Pour cela, il faut l’évaluer à l’aide d’outils divers : échelle EVA, échelle avec des visages pour les enfants, ou encore l’échelle numérique qui consiste à demander au patient d’évaluer sa douleur de 0 à 10. Jusqu’à 4, la douleur est considérée d’intensité faible, de 4 à 7 la douleur est d’intensité modérée et au-delà de 7 elle est qualifiée de forte.
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