L’ÉCONOMIE de l’officine va mal et les solutions envisagées pour lui permettre de sortir de ce marasme demandent du temps avant une mise en place effective. Fort de ce constat, Actavis propose des solutions immédiates pour permettre aux pharmaciens d’augmenter leur rentabilité. « Nous sommes dans un système qui conduit à la baisse des prix sur les princeps et les génériques, à la baisse de prescription, aux déremboursements, aux arrêts de commercialisation qui entraînent une chute du chiffre d’affaires et de la rentabilité des officines », rappelle Philippe Ranty, président d’Actavis France. Résultats : 49 % des officines ont une trésorerie négative, une pharmacie sur deux est en difficulté pour obtenir des facilités bancaires, une sur sept a dû licencier et une pharmacie a fermé tous les deux jours en 2010. L’économie de l’officine reste menacée par les mesures prévues dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012.
Fidéliser.
« Certains patients pèsent lourds dans le chiffre d’affaires de l’officine, leur pathologie déclenche des prescriptions, il ne faut pas les perdre, mais, au contraire, gagner de nouveaux patients dans ces pathologies », affirme Philippe Ranty. C’est le cas des patients diabétiques dont l’ordonnance moyenne à l’année tourne autour de 4 800 euros et dont les achats ne se limitent pas à la prescription. « Ils ont besoin de médicaments conseils, de produits diététiques et ils attendent de leur pharmacien des services supplémentaires et un investissement différent à leurs côtés. » C’est dans ce cadre qu’Actavis propose aux pharmaciens de s’équiper de la borne multiservice. Pour Philippe Ranty, l’une des premières préoccupations des patients diabétiques est de savoir quoi faire de leurs aiguilles. « Nous avons choisi la meilleure borne multiservice du marché, qui combine un collecteur de déchets de soins et un défibrillateur autocontrôlé. Elle va permettre de fidéliser et de gagner de nouveaux patients dans le diabète et d’autres pathologies concernées par l’élimination des déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI) et elle va favoriser la création d’un espace santé diabète qui réunira tous les produits associés », ajoute le président d’Actavis France. Une centaine de bornes multiservices sont déjà installées et la demande s’accélère. « Dix nouvelles sont mises en place chaque semaine. »
À l’écoute.
Le génériqueur pense aussi pouvoir capter les clients sensibles aux questions d’environnement, particulièrement les 40 % qui estiment avoir un risque plutôt élevé de développer un cancer, demandeurs d’informations sur le sujet. Les pharmaciens sont les mieux placés pour répondre à leurs interrogations. « C’est l’occasion de les faire venir à l’officine. À chaque fois qu’on augmente le trafic, le pharmacien peut développer ses ventes. » Actavis soutient l’officine par des campagnes trimestrielles sur la santé de la femme enceinte et du jeune enfant, la pollution de l’eau et de l’air, des campagnes pour inciter les patients à ramener leurs MNU.
« Actavis se veut plus à l’écoute de son client numéro un, le pharmacien, assure Philippe Ranty. Il faut rappeler que la société a été fondée en 1956, en Islande, par sept pharmaciens ; elle est fondamentalement ancrée dans l’esprit de l’officine. »
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