La confiance dans l’industrie du médicament a fortement augmenté ces trois dernières années chez les Français, qui considèrent désormais le secteur comme « plus qu’utile » et même « vital ». Un effet Covid qui se retrouve également chez les professionnels de santé et en particulier chez les pharmaciens.
Rassurant ! Ce sont les experts du médicament qui affichent le niveau de confiance le plus fort dans l’industrie pharmaceutique, ainsi que dans les médicaments et les vaccins. En 2022, 90 % des pharmaciens font confiance au secteur. Surtout ils affichent un niveau de confiance exceptionnel, à 97 %, aussi bien dans les médicaments que les vaccins.
À titre de comparaison, la confiance des médecins généralistes dans l’industrie pharmaceutique s’élève à 79 % (88 % chez les spécialistes hospitaliers), elle est de 91 % dans les médicaments et de 95 % dans les vaccins. Et en population générale ? La confiance dans le secteur gagne 10 points en deux ans pour atteindre 62 %, elle progresse de 8 points pour les médicaments (81 %) et de 5 points pour les vaccins (73 %).
« Sur le temps long, le niveau actuel de confiance dans les médicaments et les vaccins est assez proche de celui enregistré en moyenne sur une douzaine d’années, la poussée post-Covid ayant compensé la tendance baissière précédente », relève le cabinet Odoxa qui a réalisé le sondage*. À ses yeux en effet, « c’est l’utilité du secteur, renforcée par le Covid, qui explique probablement ce niveau de confiance ». Car plus de 9 sondés sur 10 jugent les entreprises du médicament utiles – dont 99 % des pharmaciens – et même vitales (98 % pour les officinaux). Leurs points forts : leur impact sur la santé, leur compétence, leur rôle économique et stratégique. En revanche, elles essuient toujours des reproches quant à leur éthique, leur politique de prix et leur transparence même si des progrès sont constatés. En particulier, seulement 45 % du grand public pense qu’elles luttent efficacement contre les pénuries de médicaments. Un niveau qui tombe à 32 % quand on interroge les professionnels de santé.
Le niveau de confiance se reflète également dans la volonté des Français à se faire vacciner dès lors que leur médecin ou les autorités de santé le recommandent : 74 % répondent oui, et même 86 % des cadres et 84 % des 65 ans et plus. Parmi les 26 % qui s’y refusent, les principaux freins évoqués sont le manque de recul sur le vaccin et la crainte de l’effet cumul des vaccins.
Dernier enseignement de l’étude : tous les sondés considèrent que la France n’investit pas suffisamment dans le secteur du médicament pour faire face à une éventuelle prochaine crise sanitaire. À ce jour, ils estiment que la France comme l’Europe sont dépendantes en matière de production et d’approvisionnement en médicaments (77 % des Français, 92 % des pharmaciens, 89 % des hospitaliers, 88 % des généralistes) et une minorité d’entre eux déplorent un accès difficile aux médicaments (27 % des Français, 33 % des médecins généralistes et 51 % des pharmaciens).
* Observatoire sociétal réalisé chaque année par le LEEM depuis 2011. L’enquête 2022 a été menée du 12 au 27 décembre auprès de 1 005 Français de 18 ans et plus, 113 élus, 102 médecins généralistes, 102 médecins hospitaliers et 102 pharmaciens.
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