Jay Zagorsky a-t-il un faible pour les blondes ? Peut-être. Mais faisons-lui la grâce de croire que son étude a été menée avec toute l’objectivité requise dans le domaine de la recherche scientifique. Les raisons qui ont amené le chercheur américain et ses collègues de l’université de l’Ohio à mener l’enquête restent toutefois un peu mystérieuses.
Ce qui est sûr, c’est que les scientifiques ont décidé de s’attaquer à un mythe tenace : l’idée selon laquelle les blondes seraient mois futées que les autres membres de la gente féminine aux cheveux plus sombres. Les femmes à la chevelure d’or ne sont en effet pas épargnées par les préjugés générateurs de mauvaises blagues, voire, plus grave encore, de discrimination.
Certes, observent les sociologues, les salariées blondes sont habituellement mieux rémunérées que les autres aux emplois de serveuses ou d’hôtesses, mais elles ont aussi moins de chance d’être promues à des postes élevés que les brunes. Question de QI ?
Pour en avoir le cœur net, Jay Zagorsky s’est penché sur les résultats du test d’aptitude intellectuelle des forces armées (AFQT) réalisé en 1980 par des milliers d’Américains entre 14 et 21 ans. Un test qui, au passage, est donné à toutes les recrues parce que le Congrès exige du Pentagone qu’il rejette tous les candidats dont le QI est inférieur de plus de 10 % à la moyenne et accepte seulement ceux dont les scores sont supérieurs de 10 %, mais inférieurs à 30 % de plus que la moyenne de la population. Ce test, qui repose sur des connaissances lexicales et mathématiques, sur la compréhension écrite et sur la logique arithmétique, demande aussi de répondre à une question subsidiaire : « Quelle est votre couleur de cheveux naturels ? ».
C’est en analysant les résultats des 11 000 femmes blanches participantes que Jay Zagorsky est arrivé à réhabiliter les blondes. Celles-ci ont en effet obtenu un score de 103,2, contre 102,7 pour les femmes aux cheveux châtains, 101,2 pour les rousses et 100,5 pour les brunes. Des différences certes pas significatives, mais qui permettent au moins d’affirmer que, décidément, les blondes ne comptent pas pour des prunes !
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