* Suzuki Swift Sport : plaisir préservé
À quelques jours du lancement de la Swace et de l’Across, résultant d’un partenariat signé avec Toyota, Suzuki commercialise la Swift Sport en version hybride. Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, la perte de 11 ch (129 au lieu de 140), partiellement compensée par un couple plus favorable (235 Nm à 2000 tours), ne se fait guère sentir.
Rompus aux manipulations génétiques, les ingénieurs japonais ont fait appel au système d’hybridation SHVS 48V, composé d’un alterno-démarreur, d’une batterie lithium-ion et d’un convertisseur 48 V-12 ; ils ont doté le turbo d’une nouvelle fonctionnalité et adapté des injecteurs à 7 trous afin d’optimiser la quantité de charge et la pression de carburant injecté. La récupération d’énergie lors des phases de décélération et de freinage et son stockage agissent comme un moteur électrique assistant le moteur thermique. Avec une consommation de 5,6 l en cycle mixte WLTP et des rejets limités à 127 g au lieu de 135 g, la Swift Sport échappe au malus.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, la Swift accueille un détecteur d’angle mort, une alerte de trafic en marche arrière (jusqu’à 8 km/h) et une reconnaissance des panneaux de signalisation. Ce qui justifie en partie l’augmentation de prix entre l’ancienne et la nouvelle génération, évaluée à 1 400 €.
– Prix de la Suzuki Swift Sport : 22 100 € (peinture métallisée 530 €, métallisée So Color 850 €).
* Mitsubishi Space Star : la tentation asiatique
Plus ou moins assimilée à un véhicule low cost à ses débuts, la Space Star effectue un bond en avant en ce qui concerne les équipements, la sécurité et la qualité perçue. Le confort de suspension et l’insonorisation demeurent cependant perfectibles.
De par ses dimensions (3,845 m), elle s’insère entre les urbaines pures et dures (108, C1, Aygo, Twingo) et les compactes (Swift, Clio, 208, Corsa). Dès le premier niveau (In), elle inclut la climatisation manuelle, l’aide au démarrage en côte, l’ordinateur de bord, la condamnation centralisée, les vitres avant et les rétroviseurs réglables électriquement, l’allumage automatique des feux de croisement ainsi qu’un lecteur CD-MP3. Dans la zone des 12 000 €, les françaises ne font guère mieux.
80 ch conçu pour un usage mixte ville-route, la version Intense intègre les projecteurs et feux à LED, la commutation automatique feux de route-feux de croisement, les antibrouillards, l’écran tactile 7 pouces, la compatibilité Appel Car Play-Android Auto, le système de précollision, la détection des piétons et la caméra de recul.
Au fil du temps, la Space Star est incontestablement montée en grade. Son pétillant moteur 3 cylindres, l’espace dévolu aux passagers et son dynamisme constituent ses meilleurs atouts. Son positionnement tarifaire ne lui procure hélas pas un avantage déterminant vis-à-vis de ses rivales du Vieux Continent. En revanche, elle offre une garantie de 5 ans.
– Prix de la Mitsubishi Space Star : 11 990 et 12 990 € pour la 1 l bvm
3 cylindres 71 ch ; 13 990 et 15 990 € pour la 1,2 l bvm 80 ch (supplément boîte automatique CVT, 1 000 €).
* Hyundai i10 : reconversion réussie
La i10 (3,67 m) souffre d’un manque de notoriété en France. Dommage, car depuis le restylage extérieur et intérieur intervenu voici un an, elle mérite davantage de considération. Sa planche de bord élégamment redessinée, l’espace dévolu aux passagers à l’arrière et ses prestations routières se situent en effet à un bon niveau.
Trois moteurs composent la gamme : 1 l 3 cylindres 67 ch, 1 l 3 cylindres GDI turbo 100 ch et 1,2 l 4 cylindres 84 ch. Les deux derniers correspondent davantage à un usage urbain et routier. La version 67 ch est la seule à disposer d’une boîte robotisée 5 rapports, les autres modèles se contentant d’une boîte mécanique 5.
Quatre niveaux de finition : Initia, Intuitive, Créative et N Line.
– Prix de la Hyundai i10 : 12 090 à 17 600 €.