Nous voici tous suspendus dans le temps, avec un été qui n'en finit plus, avec un Covid interminable et des sujets de préoccupation qui demeurent les mêmes, pandémie, précarité économique, crise sociale, ainsi que des comportements qui ne changent jamais, manifestations, casse, insultes, querelles. Dans ce méli-mélo, la classe politique ne se montre pas exemplaire : les partis se divisent, c'est à qui fera quelques prises dans le camp d'à côté ou d'en face, c'est l'Assemblée où les transhumances sont nombreuses, c'est la perspective qui reste énigmatique. Rien n'autorise à la moindre certitude, sur l'emploi que nous aurons dans un mois, sur le risque de contamination, sur un quelconque projet que nous aurions pu imaginer pour échapper à une autre pandémie, celle du pessimisme et à un autre danger, celui qui fait planer sur nos têtes la vertigineuse détérioration du climat : elle a transformé l'ouest des États-Unis en un seul et monstrueux incendie de forêt. Tout ces événements nous dépassent et désormais, nous sommes confinés dans notre tête que nous voudrions, comme des enfants, enfouir sous un oreiller. Jamais l'expression d'une opinion n'aura été aussi dérisoire dans un contexte où les gens deviennent sourds et aveugles à ce qui les menace vraiment.
L'été languissant
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Publié le 18/09/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien