Avec 58,96 % de voix, la FSPF remporte 100 sièges au sein des 17 URPS de métropole et des DROM, soit 11 de plus qu’en 2015. Le syndicat continue de dominer dans 12 URPS. L’USPO, quant à elle, détient 62 sièges et maintient son leadership dans cinq régions.
L'ancrage des syndicats en région et le poids des adhérents semblent l’emporter sur la composition des listes candidates, pour partie renouvelées et féminisées. Autre élément déterminant, l'adhésion forte à des candidats qui ont fait leurs preuves. Tous les présidents sortants qui se représentaient sont ainsi tous arrivés en tête de ces élections. En Auvergne-Rhône-Alpes, où l’URPS est menée par Olivier Rozaire, l’USPO conserve sa suprématie. La Bourgogne-Franche-Comté qui peut s’enorgueillir de l’un des meilleurs taux de participation (59,33 %) reste à dominante USPO avec le président Pascal Louis et 6 sièges contre 3 pour la FSPF. La Corse, qui se distingue par une mobilisation hors pair des électeurs – 90,48 % ! –, demeure aux mains de l’USPO et de la liste de Christian Filippi qui conserve 2 sièges sur 3. Dans les Hauts-de-France, la liste USPO de Grégory Tempremant progresse encore et s’arroge les deux tiers des 12 sièges de la région. Même situation en Île-de-France : Renaud Nadjahi et ses coéquipiers de l’USPO l’emportent à 14 sièges sur 18 dans une région où moins d’un titulaire sur trois a voté.
Fief historique de la FSPF, la Bretagne reste aux mains du syndicat qui améliore son score de 3 sièges. La liste de Luc Mougin remporte par conséquent 8 places sur 9. Les forces sont réparties de manière identique dans le Centre-Val de Loire où la liste « Fédé » menée par Françoise Guégan se retrouve également en situation de quasi-monopole avec 8 sièges sur 9. La stabilité prévaut également au sein de l’URPS du Grand Est présidée par Christophe Wilcke qui s’octroie 10 sièges sur 12.
La FSPF conserve la majorité dans les DROM
La Normandie menée par Sébastien Ledunois détient désormais 7 sièges sur 9, la part dévolue à l’USPO restant inchangée. En Nouvelle-Aquitaine, la liste « Fédé » de Marie-Hélène Tessier double la mise face à l’USPO qui ne garde que 5 des 15 sièges régionaux. En Occitanie, la FSPF sous l’égide de Valérie Garnier monte son score à 12. Dans les Pays de la Loire, la balance penche en faveur de la FSPF, représentée par Alain Guilleminot, qui obtient 7 des 9 sièges régionaux. Quant à la région PACA, la liste de Félicia Ferrera, vice-présidente sortante de l’URPS, permet à la FSPF d'occuper 8 des 12 sièges.
Les départements et régions d’outre-mer (DROM), qui se distinguent pour la plupart par un taux de participation plus élevé que la moyenne, donnent la part belle à la FSPF notamment en Guadeloupe et en Guyane où elle rafle la totalité des sièges. À noter cependant une poussée de l’USPO en Martinique et dans l’Océan Indien où elle obtient un tiers des sièges.