Les étudiants en pharmacie en danger ? Ne viennent-ils pas de se cogner contre le réel et donc de se réveiller. « Isolés dans les conditions d'études », alors qu'ils ne fréquentent plus les amphithéâtres des facultés en déléguant à deux robots scribes la prise des cours magistraux pour pouvoir les consulter à la faveur de la lumière blafarde de leurs écrans. « Leurs études sont devenues une source de stress », dans quel état seront-ils dans les années futures où la réalité de la condition humaine frappera à la porte de leur esprit. « Leurs établissements ne les ont pas soutenus », mais est-ce leur rôle !
Tout cela ne serait-ce pas de la prétention suscitée par l'obtention de la PACES. Un étudiant devrait savoir qu'il ne sait rien, même une fois ses études terminées ; c'est à cette seule condition qu'il sera un bon pharmacien, qu'il sera seul pour faire des choix et là seulement il sera un pharmacien.
Quand rien ne sera comme il a appris et qu'il devra aller vers « ses clients patients », là seulement il sera pharmacien. Vous êtes au début de ce quelque chose et non pas à une fin idéalisée. Quittons nous avec Rimbaud : « Esclave ne maudissons pas la vie ».