Sandrine Beaurain, titulaire à Hem (Nord), a eu la bonne intuition. Adhérente Giropharm depuis sa première installation en 2001, elle décide d’adopter le concept total de l’enseigne à l’occasion d’une extension en 2019.
Six mois plus tard, la crise sanitaire survient et c’est alors que Sandrine Beaurain prend toute la mesure de sa démarche au sein de son officine de 330 m2, dont 220 m2 de surface de vente. « Grâce au parcours patient bien protocolisé lors du passage à l’enseigne, j’ai pu garantir à mes patients pendant toute l’épidémie la distanciation physique nécessaire. Mes trois espaces de confidentialité, initialement dédiés aux BPM, entretiens pharmaceutiques et aux entretiens oncologiques – un axe développé par Giropharm -, ont été convertis en salles de vaccination et de TAG », décrit la pharmacienne qui a contribué à la création d’une maison de santé et l’installation de 3 médecins aux portes de sa pharmacie.
Résultat, l’officine a passé sans dégât le crash test de la crise sanitaire. « En trois ans, la fréquentation – hors Covid - a augmenté de 30 %, mon chiffre d’affaires, également hors Covid, est en hausse de 20 % », se félicite-t-elle. Spacieuse, végétalisée, avec une théâtralisation des espaces santé au naturel et matériel médical, la pharmacie de Sandrine Beaurain s’inscrit dans un écosystème Giropharm. Son mari et deux de ses anciens adjoints sont installés à proximité à Roubaix. Une synergie favorisée par la carte de fidélité du groupement. « Il est important que dans la configuration de l’enseigne le patient et le consommateur se croisent bien qu'ils ne vivent pas la même expérience. Tout repose sur l’équilibre entre la santé et l’attractivité commerciale, entre les 60 opérations commerciales annuelles et les campagnes santé sur l’endométriose, le cancer, … », renchérit Harold Caignaert, directeur commercial et enseigne de Giropharm.
Selon lui, le passage à l’enseigne est le meilleur des remparts face à la politique agressive sur les prix pratiquée par certains groupements. Afin d’aider ses adhérents à mieux rivaliser avec ces concurrents, Giropharm prend en charge à hauteur de 30 % les coûts de mise à l’enseigne extérieure. Moyennant cette aide, les demandes de passage à l’enseigne ont augmenté de 290 % et 4 nouveaux titulaires (bientôt huit autres) installés grâce au booster d’apport exercent désormais depuis janvier sous la bannière Giropharm. Une première phase prometteuse pour le groupement, qui table sur 300 officines à l’enseigne dans les cinq ans.