Un message adressé hier par le ministère de la Santé aux professionnels de santé annonce que toutes les personnes le souhaitant peuvent se faire vacciner en rappel contre le Covid.
Une clarification s'imposait. Plus aucune considération d'âge, ni de personnes cibles, ne s'impose désormais dans la vaccination en rappel contre le Covid. Tous les Français qui le souhaitent peuvent recevoir une dose en rappel contre le Covid, a annoncé hier le ministère dans un DGS Urgent. Bien entendu, le message concernant le rappel s'adresse avant tout aux personnes âgées de 60 ans et plus, aux résidents d’EHPAD et USLD, aux personnes immunodéprimées, aux personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités, aux femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse, aux professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, ainsi qu'aux personnes vivant dans l’entourage ou étant en contact régulier avec des personnes vulnérables.
Le rappel peut être effectué dès six mois après la dernière injection. En cas d’infection récente au Covid-19, le rappel est recommandé dès trois mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection. À l’exception des personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que des résidents en EHPAD et en USLD et des personnes immunodéprimées, qui peuvent prétendre au rappel dès trois mois après la dernière infection ou injection. En effet, l’efficacité du vaccin diminue avec le temps. De plus, recevoir une dose de rappel permet de se protéger contre les formes graves du Covid-19, tout particulièrement en prévision des fêtes de fin d’année.
Le ministère rappelle par ailleurs ses recommandations en faveur d'une vaccination concomitante à la vaccination contre la grippe, ou différée si cela est techniquement impossible. Aucun délai n'est imposé entre les deux injections. Dans son avis du 16 juin 2022, la Haute Autorité de santé (HAS) a confirmé la possibilité de réaliser les injections de vaccin antigrippal et de vaccin contre le Covid-19 de manière concomitante, sur deux sites d’injection distincts.
Il semble tout particulièrement indiqué de proposer ces deux vaccins alors que Santé publique France annonce, ce 14 décembre, que toutes les régions métropolitaines se trouvent à présent en phase épidémique de grippe. Avec un taux de 265 cas pour 100 000 habitants, l'incidence a progressé de 43 % depuis le relevé de la semaine dernière, accompagnée d'une forte hausse des hospitalisations (+ 117 %). En ville, la grippe représente désormais 15,5 % des actes médicaux de SOS médecins.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires