La prise en charge des soins non programmés est l’une des évolutions phare réclamées depuis plusieurs années par les syndicats de pharmaciens. L’arrêté du 5 mai portant sur la dispensation protocolisée ne répond cependant pas à ces aspirations de la profession. Il autorise certes les pharmaciens à délivrer des médicaments de PMO en cas de cystite chez la femme de 16 à 65 ans et de douleurs pharyngées (odynophagie) chez tous patients âgés de 6 à 45 ans.
Mais la délivrance de ces antibiotiques est assortie de critères très restrictifs notamment l’appartenance à un exercice coordonné et l’accès au logiciel métier du médecin. C’est dire si ces contraintes douchent les espoirs de la profession. Finalement, très peu de pharmaciens – tout juste quelques dizaines - correspondent à ces critères, selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
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