Le Quotidien du pharmacien.- Quelles seront les nouveautés qui seront annoncées au cours du Forum Giphar ?
Valérie Kieffer.- Ce Forum va se dérouler sous le signe de la transformation. Après ces deux années de crise sanitaire, le groupement a besoin de se renouveler et d'aller de l'avant. Au niveau des nouveaux services, nous allons présenter nos deux nouveaux concepts d’officine qui renforcent l’accompagnement santé, la force commerciale du point de vente et la proximité relationnelle avec nos patients. Pour renforcer la digitalisation du parcours client, nous allons également mettre en place le click and collect. Pour accompagner notre développement, nous évoquerons l’ouverture de notre quatrième plateforme de répartition qui entrera en service à Dijon en 2023.
L'ensemble de ces évolutions sera soutenu par une nouvelle direction. Avez-vous déjà la composition du nouveau directoire ?
Effectivement, le mandat du directeur général, Philippe Becht, n'a pas été renouvelé et c'est un nouveau directoire, nommé par le conseil de surveillance auquel siègent des membres du bureau national, qui devrait bientôt être installé. Nous recrutons actuellement le successeur de Philippe Becht.
Le Forum des 7 et 8 mai sera le premier événement Giphar depuis la signature de la nouvelle convention. Comment percevez-vous ces transformations annoncées de l'exercice officinal ?
Je crois, en tant que présidente du groupement, que la transformation passe par les missions du pharmacien. Nous sommes un groupement qui, historiquement, a toujours été très engagé dans ces missions. Souvent au-delà des dispositions conventionnelles. Nous nous sommes toujours beaucoup investis dans le dépistage. Aussi, nous sommes prêts à relever ces nouveaux défis puisque nous disposons de toutes les structures : un service santé et un service formation qui pourront fournir le déroulé aux adhérents, le moment venu.
Aujourd'hui, nous souhaitons aller plus loin et anticiper sur des missions qui verront sans doute le jour dans la suite de la convention pharmaceutique, dans le diabète ou pourquoi pas bientôt dans les maladies cardiovasculaires. Nous regrettons en revanche, dans le dépistage de l'infection urinaire chez la femme, que le texte se soit arrêté à mi-chemin puisque les pharmaciens n'ont pas le droit de prescrire.
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