La confiance des Français dans leur pharmacien ne fléchit pas. L’officine recueille un taux de satisfaction de 8,2/10 selon une enquête menée par IQVIA*. Qualité du conseil, professionnalisme et compétence occupent les trois marches du podium pour près de la moitié des clients de l’officine.
Une reconnaissance de la prise en charge sur laquelle le pharmacien doit capitaliser pour mettre en place de nouveaux services. Ils sont nombreux à avoir émergé au cours des deux dernières années et à connaître une croissance exponentielle. En témoigne la vaccination grippe dont le nombre de doses délivrées à l’officine a atteint 10,4 millions en 2023. Certes, souligne IQVIA à l’origine de ces statistiques, le bilan de la campagne hivernale est en demi-teinte puisque la progression n’est que de 4,3 % par rapport à 2022. Il n’empêche, un pharmacien sur deux propose aujourd’hui la prescription et l’administration du vaccin contre la grippe, répondant ainsi aux 54 % des Français qui citent la vaccination au deuxième rang des services souhaités à l’officine (voir tableau ci-dessous).
Renouvellements et prescriptions
Davantage encore, les statistiques du rappel vaccinal prouvent à quel point l’officine est désormais identifiée comme lieu de référence pour la vaccination. À raison de 150 000 rappels vaccinaux par mois, ce nouveau service s’inscrit dans les usages des Français avec une cadence qui semble perdurer depuis le début d’année. Il en est de même pour la prise en charge de l’ angine. Bien que l’acronyme était encore inconnu des patients il y a quelques mois, le TROD angine à l’officine a explosé de 334 % en 2023.
En dépit de ces résultats prometteurs, le pharmacien peine à être au rendez-vous. Ou en tout cas à exploiter le potentiel de développement qui s’offre à lui. Ainsi, alors que 6 Français sur 10 placent le renouvellement d’ordonnance en urgence au premier rang des services attendus en officine, 4 pharmacies sur 10 rendent ce service. Quant à la prescription par le pharmacien, plébiscitée par quasiment la moitié des Français, notamment pour les vaccins, moins d’un quart des officines la pratique.
* Étude menée auprès des 1 000 consommateurs français en janvier 2024. D’après une conférence de presse IQVIA.
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