Aux médecins qui réclament une hausse du tarif de la consultation, le directeur général de l’assurance-maladie, Nicolas Revel, répond qu’un passage de 23 à 25 euros représentait un coût annuel de 550 millions d’euros. Une revalorisation d’autant plus délicate vu le contexte budgétaire actuel : l’ONDAM est fixé à 1,75 % pour les deux prochaines années. Devant un parterre de praticiens réunis le week-end dernier sur la presqu’île de Giens (Var), à l’occasion de l’université d’été de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), Nicolas Revel les a invités à être ambitieux et innovants dans leur future convention pour dégager des « marges de manœuvre », rapporte le « Quotidien du médecin ».
Parmi les pistes, le directeur général de la CNAM évoque clairement le fait de « lier les revalorisations tarifaires à la maîtrise des volumes ». « Il y a des perspectives de prescriptions plus économes et donc des économies possibles. Elles peuvent, si elles sont au rendez-vous, conditionner des étapes (de revalorisation, N.D.L.R.). Ce sont des choses sur lesquelles nous pouvons avancer avec quelques spécialités. »
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