L’Observatoire du suivi de la rémunération des pharmaciens permettant, le cas échéant, de déclencher les clauses de sauvegarde, se met en place, annonce l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Prévu par l’avenant n° 11, cet observatoire vise à apprécier l’impact de la réforme de la rémunération sur l’économie des officines. En cas de perte constatée, la clause de sauvegarde individuelle pourra être déclenchée. Celle-ci « comparera la rémunération sur l’activité réalisée pharmacie par pharmacie avec les paramètres de marge de l’année en cours et l’ancienne marge, explique l’USPO. Si l’ancienne marge lui est plus favorable, il sera compensé à l’euro près à partir de 350 euros par an ».
Pour cette année, l’assurance-maladie évalue la proportion de pharmaciens perdants à 0,3 %, et à environ 5 % en 2019 et 2020. Mais grâce à ce dispositif de compensation, « aucun pharmacien ne sera perdant à cause de la modification du mode de rémunération sur les années 2018, 2019 et 2020 », assure l’USPO, qui rappelle que cette clause concerne uniquement le changement de marge et non la variation de l’activité (en positif ou en négatif) ou les modifications de prix.
Une autre clause pourra être déclenchée à la fin de la période conventionnelle, en 2021. « Il s’agira d’analyser comment les rémunérations relevant du champ de l’assurance maladie ont évolué, en considérant les effets des volumes, des prix, de la montée en charge des nouvelles missions et de la transformation de la rémunération liée à la dispensation », explique le directeur général de l’assurance-maladie, Nicolas Revel, dans un entretien avec « le Quodidien » (lire l'interview). Si une évolution négative d'au moins 1 % de la rémunération globale était constatée par rapport à l'année 2016, de nouvelles négociations seraient ouvertes.
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