3 000 euros en moyenne pour 7 ROSP

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Publié le 25/04/2019

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Crédit photo : GARO/PHANIE

Chaque pharmacie touchera en moyenne 3 000 euros au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique, hors génériques. Cette rémunération comprend les ROSP du volet « qualité de services et modernisation de l’officine » et la ROSP « ESP-CPTS » du volet « qualité de pratique ».

Moins d’une semaine après la ROSP génériques, le versement des autres ROSP, au titre de l’année 2018, a commencé. Il comprend quatre nouvelles ROSP prévues à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique. La rémunération pour la transmission des numéros RPPS augmente légèrement, à 276,80 euros (238 euros en 2018 au titre de l’année 2017), celle de la transmission des feuilles de soins électroniques (FSE) passe de 1 200 euros en 2018 à 1 551,10 euros, cette année, tandis que l’indemnité concernant la scannérisation des ordonnances, ou SCOR, atteint 416,10 euros.

Les quatre nouvelles ROSP, dont trois sont effectuées sur la base de déclaration sur AmeliPro, se décomposent ainsi : 41,90 euros en moyenne par officine pour l’ouverture des DMP, 997,10 euros pour la mise à jour de la carte Vitale (en 2018, la mise à jour était rétribuée 689 euros, uniquement aux pharmacies équipées d'une borne) et 136,90 euros d’aide à l’équipement en logiciel d’aide à la dispensation (LAD) et à l’utilisation d’une messagerie sécurisée (MSS). Enfin, la participation à l’exercice coordonné sous la forme d’une équipe de soins primaires (ESP) ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est honorée à hauteur de 30,90 euros.

À noter que ce dernier montant ne reflète cependant pas la réalité car il s’agit d’une moyenne calculée sur l’ensemble de la profession. Or les pharmaciens engagés dans cette démarche restent minoritaires. Ils ont dans les faits perçu 280 euros pour leur participation à un réseau de soins coordonné. Le calendrier de l’avenant 11 prévoit de revaloriser cet engagement à hauteur de 420 euros dès l’année prochaine.