Prévue à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique, la clause de sauvegarde individuelle a été déclenchée automatiquement pour 27 officines. Au total 34 000 euros seront affectés à ces pharmacies qui ont dégagé en 2018 une marge inférieure à celle de 2017, année de référence.
Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a pu apporter des précisions sur le nombre des pharmacies concernées par la clause de sauvegarde à titre individuel et sur le montant total perçu, de 34 000 euros. Ces 27 officines, de 10 départements différents, ont bénéficié de cette mesure compensatoire, inscrite à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique. Comme le prévoit le texte, ce dédommagement est déclenché automatiquement par l’assurance-maladie dès lors que la marge dégagée par une officine en 2018 est inférieure de 350 euros à celle de 2017, année de référence inscrite à l’avenant 11.
« Nous avions affirmé lors de la signature de l’avenant 11 qu’il n’y aurait aucun perdant à cause de la réforme de la rémunération officinale, c’est chose faite », se félicite le président de l’USPO, satisfait rétrospectivement « d’avoir bien calibré les nouveaux honoraires » avec l’assurance-maladie. Gilles Bonnefond estime qu’au titre de leur résultat de cette année, versus 2017, entre 2 % et 3 % du réseau officinal seront concernés en 2020 par la clause de sauvegarde. En effet, il se pourrait que certaines officines d’un profil atypique soient affectées par l’introduction des trois nouveaux honoraires début 2019. 5 % du réseau officinal devraient voir leur marge impactée en 2020, toujours par rapport à l'année de référence 2017.
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