Titulaires dans cinq départements de l'ouest de la France, les adhérents d'Unipharm Loire-Océan se réuniront pour la première fois en congrès les 14 et 15 octobre, à l'espace Titan de Nantes. L'occasion pour le groupement de réaffirmer ce qui fait la force d'une coopérative.
Présent dans les cinq départements de la façade atlantique, Unipharm Loire-Océan veut, à l'instar des plus grands groupements, organiser son propre congrès. « Ce rendez-vous des 14 et 15 octobre, réunissant nos 135 adhérents et nos laboratoires partenaires, sera également l'occasion d'inviter les interlocuteurs privilégiés du monde officinal : un économiste de la santé, les représentants des URPS et des génériqueurs, ainsi que des experts en statistiques des données officinales », annonce Bruno Blanchard, directeur d'Unipharm Loire-Océan.
Une demi-journée sera ouverte aux non-adhérents. Pour autant, l'enjeu principal de ce congrès n'est pas de recruter de nouveaux venus. Bruno Blanchard estime à 150 adhérents la taille critique d'un groupement tel qu'Unipharm Loire-Océan et définit sa croissance organique à 5 adhérents supplémentaires dans les trois ans à venir. « Au-delà, on bascule dans une autre dimension », estime-t-il. Le directeur d'Unipharm Loire-Océan tient en effet à préserver l'efficacité, la proximité et la convivialité qui animent ce groupement coopératif. « Nous proposons à nos adhérents le même accompagnement que les autres groupements en matière de services, d'outils commerciaux et de formation aux nouvelles missions. Nous étayons nos offres au fur et à mesure des évolutions législatives et à la vitesse du marché », expose Bruno Blanchard.
Il précise ainsi qu'une formation à la livraison à domicile devrait succéder à celle sur les TROD, puis une autre à la démarche qualité. Petit plus pour cette entité régionale liée à la CERP de Nantes, sa plateforme capable de livrer en 12/24 heures plus de 3 000 références (65 laboratoires) avec un franco de port à 40 euros. Enfin, dernier argument en faveur du modèle coopératif, souligne Bruno Blanchard, « le statut de coopérative garantit aux adhérents le reversement intégral du résultat ». Ainsi pour l'année 2021, le million d'euros de bénéfices engrangé par la coopérative a été reversé aux 135 adhérents, soit 7 000 euros par officine. « La coopérative doit se retrouver dans le bilan de l'officine », affirme-t-il. Et d'en faire la démonstration : « Pour des pharmacies qui réalisent en moyenne un chiffre d'affaires de 1,7 million d'euros, ces dividendes de coopérative représentent 1, voire 1,5 point de marge supplémentaire, ce qui est loin d'être négligeable. »
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