Certains médicaments pourront être délivrés en officine à l’unité à partir du 1er janvier 2022. Cette disposition prévue à la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire a été publiée aujourd’hui au « Journal officiel ».
Dans moins de deux ans, la vente à l’unité sera une réalité à l’officine. Ce dispositif pourtant décrié par les représentants de la profession (voir article « abonné ») devrait s’imposer dans les pratiques officinales par le biais de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, parue aujourd’hui au « Journal officiel ». Cette loi qui vise, entre autres, à réduire les déchets, les objets à usage unique ou encore le recyclage des emballages, prévoit à l’article 40 que pour éviter le gaspillage de médicaments, « lorsque leur forme pharmaceutique le permet, la délivrance de certains médicaments en officine peut se faire à l'unité ».
La liste des médicaments concernés fera l’objet d’un arrêté des ministres chargés de la Santé et de la Sécurité sociale. Quant aux modalités de conditionnement, d’étiquetage et d’information du patient, elles seront précisées par un décret en Conseil d’État. La traçabilité de ces médicaments constitue en effet l’un des défis majeurs à relever d’ici à l’entrée en vigueur de cette disposition, au plus tard le 1er janvier 2022.
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