Alors que 8 cas possibles de variant Omicron ont été repérés sur le territoire, la France a pris des dispositions pour détecter ce nouveau variant. Notamment les professionnels de santé doivent orienter les personnes ayant séjourné dans un pays à risque vers un test PCR.
Un nouveau variant du SARS-CoV-2 a été détecté en Afrique du Sud et des cas confirmés ont été signalés dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Pays Bas, Belgique, Italie, Danemark, Autriche) et au Royaume-Uni. En France, « aucun cas n’a été identifié à ce jour, mais huit cas possibles ont été repérés », indiquent les autorités sanitaires. Les huit personnes ont séjourné en Afrique australe au cours des deux dernières semaines. Testées positives, elles ont été placées en quarantaine. Leurs cas contacts font également l'objet d'une surveillance par l’assurance-maladie et les agences régionales de santé, car désormais en France, toute personne contact d'un cas positif au nouveau variant devra être isolée, indépendamment de son schéma vaccinal.
Ce nouveau variant, baptisé Omicron (ou variant B.1.1.529), est jugé préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, il dispose d’un nombre très élevé de mutations, de délétions et d’insertions dans la protéine Spike (S). Il pourrait en tirer une plus grande contagiosité, une résistance aux vaccins, ou encore une plus grande virulence, même si rien n'a été observé en ce sens pour le moment. Du côté des fabricants de vaccins, AstraZeneca, Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont déclarés confiants dans leur capacité à combattre cette nouvelle souche. Selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, il leur faudra « deux à trois semaines » pour déterminer s'ils doivent adapter leur vaccin.
Face au risque d’arrivée d'Omicron dans l’Hexagone, la France a suspendu, jusqu’au 1er décembre, tous les vols en provenance de 7 pays d’Afrique Australe (Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe).
De plus, des dispositions ont été prises pour détecter des cas éventuels sur le territoire national et limiter sa circulation. Ainsi, lors de la réalisation d’un test de dépistage, le professionnel de santé doit « questionner systématiquement toute personne venant se faire tester sur un potentiel séjour à l’étranger dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné », indique la direction générale de la Santé (DGS). En cas de réponse positive, cette mention fait l’objet d’un renseignement obligatoire de SIDEP (dans le champ « pays de provenance »). À ce jour on compte 7 pays à risque vis-à-vis d'Omicron (Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe). Mais « cette liste est susceptible d’évoluer dans les jours à venir », évoque la DGS.
Ensuite, il faudra orienter toute personne dans ce cas vers la réalisation d’un test RT-PCR. « Y compris si elle se présente pour la réalisation d’un test antigénique, il convient de lui indiquer de réaliser un second test RT-PCR si elle est positive », insiste la DGS.
En cas de test PCR positif chez un cas possible de variant Omicron, un séquençage sera effectué. En effet, à ce stade, le variant Omicron ne peut être confirmé que par séquençage.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine