L’ASSOCIATION de pharmacie rurale (APR) est satisfaite à plus d’un titre. Ni la loi de Santé, ni la Direction générale de l’offre de soins ne sont revenues sur une augmentation du nombre d’officines et sur le principe des critères démographiques. Elle se félicite également des résultats de l’enquête sur les territoires fragiles qui démontrent une bonne répartition des officines, à quelques exceptions près. Pour autant, ces cas particuliers ne doivent pas favoriser des transferts vers des communes de moins de 2 500 habitants situées en zone fragile. Car, « pour résoudre quelques cas spécifiques, on s’exposera à plusieurs centaines de recours administratifs », redoute l’APR. « Ce retour d’une forme de dérogation constituerait une hypothèque pour tout investisseur en zone rurale et le découragerait », ajoutent les pharmaciens ruraux. En conclusion, approuvant l’assouplissement des règles de transferts et de regroupement ainsi que les cessions dans les cinq ans suivant un transfert, les pharmaciens ruraux refusent catégoriquement le transfert après regroupement dans les communes de moins de 2 500 habitants.
Transferts
Une mise en garde de l’APR
Publié le 20/04/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3172
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