Un forfait « produits froids » pour les grossistes-répartiteurs

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Publié le 12/10/2021
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Crédit photo : Phanie

Un forfait pour la distribution des produits froids sera mis en place pour les grossistes répartiteurs, au plus tard en avril prochain. Il sera rémunéré à hauteur de 30 millions d’euros.

Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est engagé à mettre en place « un forfait sur la distribution des produits froids, rémunéré à hauteur de 30 millions d’euros », permettant de faire face aux surcoûts qu’entraîne la distribution très contrainte de ces produits. Un engagement que le ministre a annoncé ce 12 octobre, lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. C’est une grande victoire pour la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) qui avait déjà fait part de son inquiétude le 5 octobre 2021 quant à l’absence d’un tel forfait. « Cette mesure, attendue par la profession depuis de nombreuses années, était nécessaire en complément de l’allègement de la contribution sur les ventes en gros », déclare la CSRP. En raison de la complexité de sa mise en œuvre, le ministre s’est engagé dans un courrier à la profession à ce qu’il entre en vigueur au plus tard en avril 2022. La CSRP se tournera rapidement vers les services de l’État pour travailler à sa mise en œuvre concrète suivant ce calendrier. « Le gouvernement a pris toute la mesure de l’importance de notre secteur et des difficultés structurelles dans lesquelles nous nous trouvions depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, nous pouvons aborder l’avenir de notre secteur et de celui de l’ensemble de la chaîne du médicament plus sereinement. Reste la mise en œuvre opérationnelle de ces mesures sur laquelle nous serons vigilants, mais c’est une bonne nouvelle et la profession s’en félicite », indique Hubert Olivier, président de la CSRP. La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique appelle donc l’ensemble des parlementaires à adopter, dans le PLFSS, la baisse de la contribution sur les ventes en gros (CEVG) nécessaire au rétablissement de l’économie du secteur.


Source : lequotidiendupharmacien.fr