Face à une crise sanitaire sans précédent, les pharmaciens titulaires sont amenés à gérer une double urgence : garantir la continuité du service pharmaceutique pour les patients et prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé de leurs collaborateurs.
À cet égard, l’actualisation du document unique d’évaluation des risques est nécessaire. Le ministère du Travail rappelle aux entreprises l’importance de cette évaluation qui doit être conduite en tenant compte à la fois des modalités de contamination et de la notion de contact étroit, c’est-à-dire, « un contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou d’une discussion de plus de 15 minutes en l’absence de mesures de protection ». Face à ce risque de contagion, auquel les équipes officinales sont particulièrement exposées, les pharmaciens titulaires doivent prendre des mesures de protection et les retranscrire dans le document unique d’évaluation des risques. « Lorsque les contacts avec la clientèle sont prolongés et proches, il y a lieu de compléter les mesures « barrières » par l’installation d’une zone de courtoisie d’un mètre et par le nettoyage des surfaces avec un produit approprié », telles sont les recommandations sanitaires du gouvernement aux employeurs disponibles et actualisées sur la page https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus.
Substitution biosimilaire
Lucentis désormais substituable par le pharmacien
Démographie officinale
Près de 500 pharmaciens de plus de 62 ans exercent dans un désert médical
Traitement du TDAH
Tension sur Concerta LP : suivez les règles de remplacement
Dispositifs médicaux
Baisses de prix sur les pansements hydrocellulaires, et ce n’est pas fini