Depuis le 26 octobre, la campagne de vaccination contre la grippe s’est invitée dans les médias : avec un spot diffusé à la télévision et en pharmacie, des annonces dans la presse et sur les réseaux sociaux (voir encadré). L’objectif de cette campagne de communication est d’instaurer la vaccination antigrippale comme un réflexe à acquérir, et ce dès l’approche de l’hiver.
En effet, « il est recommandé de se faire vacciner chaque année au début de l’automne, avant la circulation active des virus grippaux », rappelle l’assurance-maladie. Cette vaccination précoce est un gage pour être couvert à temps contre la grippe. « Il faut compter une quinzaine de jours pour que l’immunité conférée par le vaccin ait le temps de s’établir et que les personnes vaccinées soient protégées », détaille le ministère de la Santé. Par ailleurs, l’efficacité du vaccin, de 6 à 9 mois, est suffisante pour couvrir la période épidémique. Chez les plus de 65 ans, la durée de protection serait moindre, de l’ordre de 4 mois, selon une étude publiée dans la revue « Vaccine » du 5 janvier 2017. Néanmoins, ce laps de temps est, lui aussi, suffisant pour couvrir toute une saison grippale. Enfin, pour les retardataires rien n’est perdu : « même si l’épidémie a commencé il est encore temps de se faire vacciner », ajoute le ministère de la Santé.
Parcours simplifié
Cette année, afin de faciliter l’accès à la vaccination, le parcours vaccinal est simplifié pour les personnes de 18 ans et plus qui se font vacciner pour la première fois. Pour eux, il n’est plus nécessaire de demander au médecin ou à la sage-femme de prescrire le vaccin et l’injection sur le bon de prise en charge.
Malheureusement, cette mesure étant trop récente, elle ne figure pas dans les courriers d’invitation accompagnant le bon de vaccination. « Toutes les personnes adultes ayant reçu ce courrier peuvent néanmoins se rendre directement chez un pharmacien, munies de leur bon de prise en charge, pour retirer leur vaccin », assure l’assurance-maladie.
Elles peuvent ensuite se faire vacciner par la personne de leur choix : infirmier, médecin, sage-femme (pour les femmes enceintes et entourage du nourrisson à risque de grippe grave), ou par un pharmacien participant à l’expérimentation dans les quatre régions concernées (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France, Occitanie).
En revanche, les personnes de moins de 18 ans, les personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure, doivent continuer à bénéficier d’une prescription médicale préalable.
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