Le psoriasis reste mal connu. C'est ce qui ressort de l'enquête menée par Opinion Way à l’instigation de l'association France psoriasis, en amont de la 13e journée mondiale du psoriasis, qui se tiendra ce 29 octobre.
Le grand public croit connaître le psoriasis (à 67 %) mais continue régulièrement de penser qu'il s'agit d'une maladie psychologique (38 %), que l'on peut guérir (47 %), contagieuse (12 %), ou liée au manque d'hygiène (pour 6 %). Ces chiffres sont sensiblement les mêmes (voire plus élevés) pour ceux qui se déclarent bons connaisseurs de la maladie. Et ces idées fausses ont un impact sur l'attitude vis-à-vis des malades puisqu'entre un quart et un tiers des personnes tenteront d'éviter le contact physique avec un malade (serrer la main, faire la bise…). Ces comportements sont d'ailleurs renforcés chez ceux qui connaissent mal le psoriasis ou ont des idées préconçues sur cette maladie.
Face à cette méconnaissance et ces manifestations de rejet, environ un quart des patients déclarent cacher ou avoir honte de leur maladie. Ils souffrent aussi des idées fausses sur le sujet : principalement de l'idée qu'il s'agit d'une maladie due au stress (à 53 %), contagieuse (à 32 %), et due au manque d'hygiène (à 13,6 %). Ils estiment aussi qu'un impact négatif se fait sentir sur leur vie quotidienne, en particulier sociale et sentimentale, mais aussi professionnelle.
Une recherche médicale très active
En France, environ 2 millions de personnes sont atteintes par la maladie. De nombreux traitements existent (dermocorticoïdes, vitamine D, rétinoïdes, photothérapie, méthotrexate, acitrétine, ciclosporine, anti TNF alpha et anti IL12/23…), et la recherche reste active. « Deux nouvelles molécules sont apparues en 2016 : l'anti IL17 (secukinumab) et un IPDE4 (apremilast), souligne le Dr Emmanuel Mahé, dermatologue. De nouvelles galéniques voient aussi le jour (mousses, gels, shampoings, vernis à ongles…) et l'arrivée de biosimilaires entraîne une révolution financière. Des études se poursuivent, sur les différents types de psoriasis (pustuleux, palmoplantaire, du cuir chevelu, des ongles…) ; sur différentes populations (enfants et personnes âgées) ; ou encore sur l'intérêt des cures thermales ou le recours par les patients aux médecines alternatives. »
*programme sur http://francepsoriasis.org/
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