À partir du 31 mai, les noms des variants ne seront plus indiqués avec les résultats des tests RT-PCR, selon une information du journal « le Parisien ». « Nous n’allons plus l’écrire. En réalité, ça n’a plus d’intérêt », a confirmé François Blanchecotte, président du Syndicat national des biologistes. Les codes correspondant aux mutations du virus seront en revanche indiqués en cas de test RT-PCR positif. Trois d'entre elles, que l'on retrouve dans la plupart des variants d'intérêt, sont surveillées avec une attention particulière : 484 K, 484 Q et L452 R, car elles sont susceptibles de rendre le virus plus contagieux et de diminuer l'efficacité de la vaccination chez les patients qui en sont porteurs. « Voir une mutation se répandre dans la population pourrait nous avertir de l’arrivée d’une quatrième vague », explique François Blanchecotte. Aujourd'hui, le variant britannique représente plus de 85 % des cas positifs détectés en France et les variants sud-africain et brésilien sont très difficiles à différencier l'un de l'autre. Deux constats qui expliquent aussi cette volonté de se concentrer davantage sur les mutations aujourd'hui.
Tests PCR
Préciser les mutations plutôt que les variants
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Publié le 28/05/2021
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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