Paris et d’autres métropoles françaises connaissent depuis trois jours un pic de pollution aux particules fines et au dioxyde d'azote particulièrement persistant. Dans ce contexte, les pouvoirs publics reconnaissent le rôle de conseils des pharmaciens auprès de la population.
Pour la troisième journée consécutive, Paris a adopté la circulation alternée. Le dispositif va s’étendre à Lyon et Villeurbanne. Bien que contestée, cette mesure vise à limiter l’extension de la pollution de l’air en particules alors que la France connaît un épisode d’une intensité sans précédent depuis dix ans.
La Direction générale de la santé (DGS) met en garde contre les conséquences graves sur la santé : apparition ou aggravation des symptômes allergiques et des crises d’asthme, irritation des yeux, de la gorge et du nez, hypersécrétion nasale ou encore essoufflement. Elle rappelle que certaines catégories de la population sont particulièrement vulnérables : personnes âgées, femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, mais aussi malades chroniques souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires.
À ces personnes, les pouvoirs publics recommandent d’éviter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou à l’intérieur, de ne pas sortir en début de matinée et en fin de journée et de ne pas se rendre aux abords des grands axes routiers. En cas de gêne respiratoire ou cardiaque inhabituelle, ils sont invités à consulter leur médecin ou leur pharmacien afin d'envisager éventuellement une adaptation de leur traitement.
À ce jour, l’agence Santé publique France, chargée de la surveillance des effets sur la santé en temps réel, n’a pas relevé d’évolution des indicateurs sanitaires. Les pouvoirs publics recommandent toutefois la plus grande vigilance en cas de gêne inhabituelle, toux, mal de gorge, nez bouché, essoufflements ou sifflements. Dans ces cas, les patients sont invités à prendre conseil auprès de leur médecin ou de leur pharmacien.
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