Selon les chiffres d'IQVIA, basés sur un panel de 14 000 officines, plus de 300 000 tests antigéniques ont été réalisés par les pharmaciens à la date du 18 novembre. La proportion de patients testés positifs grâce à ces tests rapides (versus PCR) est, elle, en augmentation.
Cependant, toutes les officines ne pratiquent pas ces tests antigéniques. On compte environ 4 300 pharmacies volontaires, selon les données d'IQVIA relevées entre le 11 et le 18 novembre. Selon un chiffre confirmé par l'assurance-maladie, 86 % des tests antigéniques réalisés depuis le 1er novembre (330 000 en tout) l'ont été en officine.
Les pharmaciens sont beaucoup plus nombreux à vendre des tests antigéniques aux autres professionnels de santé habilités à les réaliser. Des ventes qui ont frisé 1,4 million de tests entre le 17 octobre et le 18 novembre.
Alors qu'ils sont désormais intégrés dans les comptes quotidiens, des chiffres permettent d'avoir une première idée de l'apport des tests antigéniques sur la stratégie de dépistage. Selon le point épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, la proportion de personnes qui ont appris qu'elles étaient positives au Covid-19 grâce aux tests antigéniques (versus tests PCR) est en nette progression. Ainsi, en semaine 46 (du 8 au 15 novembre), sur l’ensemble des nouveaux cas, « 91,8 % ont été diagnostiqués par RT-PCR (vs 96,2 % en S45) et 8,1 % l'ont été grâce aux tests antigéniques (vs 3,7 % en S45). Parmi les personnes diagnostiquées par tests antigéniques, 69 % étaient symptomatiques », détaille le rapport. Près de 36 000 cas ont été confirmés par tests antigéniques et enregistrés dans la base ContactCovid depuis qu'ils sont disponibles. Parmi les cas diagnostiqués par tests antigéniques, la majorité l’a été en région Ile-de-France (29 %), en Auvergne-Rhône-Alpes (23 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (10 %).
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