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Nouvelles missions : comment s'y retrouver

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Publié le 05/03/2020

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Depuis quelques années les réformes se multiplient, confiant à l’exercice officinal de nouveaux gestes. Si un vent de renouveau souffle sur la pharmacie, il n’est toutefois pas toujours facile de s'y retrouver dans cette succession d’actes et de missions innovants. Afin de rendre plus aisée la lecture de ce qui constituera à l’avenir une partie essentielle du métier, nous avons récapitulé à la fois les réformes déjà opérationnelles et les chantiers prêts à aboutir, en attente des textes réglementaires qui conditionnent leur application.

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Crédit photo : DR

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Crédit photo : Caroline Victor-Ullern

Le développement des nouveaux actes et missions à l'officine s'est accéléré au cours des trois dernières années, faisant aux pharmaciens l'effet d'une profusion complexe et provoquant chez certains titulaires la crainte d'avoir à affronter des tâches administratives chronophages supplémentaires. Ces nouveaux actes et missions concernent cependant tous les pharmaciens, titulaires comme adjoints, pourvu qu'ils aient validé, le cas échéant, la formation requise.
Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui près de la moitié de ces actes et missions répertoriés n’est pas encore praticable, faute de textes réglementaires. De plus, la mise en œuvre de trois d'entre eux reste conditionnée à l'exercice coordonné. Autant dire que, pour assurer ces nouvelles missions, les pharmaciens devront s'atteler à un douzième chantier, celui de leur intégration au sein d'une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
En dépit de ces préalables, ce petit récapitulatif n'en reste pas moins incitatif. Car ces nouveaux gestes valorisent incontestablement le rôle d'acteur de santé de proximité et enrichissent la pratique quotidienne. De plus, la rémunération liée à ces actes n'est pas sans bénéfice pour l'économie officinale. Les syndicats de pharmaciens, négociateurs avec l'assurance-maladie, et principaux acteurs de leur mise en place, ne s'y sont pas trompés. Ces réformes contribuent autant à l'image de la profession qu'à la pérennité économique de l'officine.

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