La 2e édition du Moi(s) sans tabac s'est achevée hier après avoir enregistré 157 000 inscriptions sur le site www.tabac-info-service.fr. Les pharmaciens ont joué le jeu en distribuant 706 000 kits d'aide à l'arrêt.
Si le nombre de personnes inscrites à l'opération est en baisse par rapport à l'an dernier - 157 000 versus 180 000 en 2016 - les pharmaciens n'ont pas démérité dans leur rôle de prévention. Ils ont en effet distribué 706 000 kits d'aide à l'arrêt, contre 637 000 l'année dernière. Alors même que pour cette édition, les kits n'étaient plus envoyés systématiquement aux pharmaciens, à charge pour les confrères de commander en ligne, et en amont, les outils de la campagne.
Au total le site www.tabac-info-service.fr a reçu 1,2 million de visiteurs uniques et la ligne téléphonique dédiée, le 3989, près de 12 000 appels. L'appli de coaching mise en place a été téléchargée près de 95 000 fois.
Les régions qui ont compté le plus de participants sont l'Île-de-France (24 700 pour 2,1 millions de fumeurs quotidiens), l'Auvergne-Rhône-Alpes (18 100 pour 1,5 million de fumeurs quotidiens) et l'Occitanie (15 000 pour 1,3 million de fumeurs quotidiens). L'objectif de l'opération était d'inciter les 16 millions de fumeurs français à arrêter pendant un mois, à partir du 1er novembre, afin de créer un déclic en faveur de l'arrêt définitif.
Le mois de novembre a, par ailleurs, vu se concrétiser la première des six hausses du prix du paquet de cigarettes pour atteindre les 10 euros d'ici à la fin 2020. Les mesures gouvernementales se multiplient pour réduire le nombre de fumeurs réguliers en France. Ainsi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé le lancement d'un nouveau plan national de réduction du tabagisme au printemps 2018. Son objectif : 500 000 fumeurs en moins par an pour « parvenir sous la barre des 23 % de fumeurs (quotidiens) d'ici à la fin du quinquennat ».
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