Plusieurs habitants de la Ville rose, scandalisés par ces affiches et leurs messages mensongers, ont contacté la mairie. Cette dernière s'est déclarée dans l'incapacité d'agir, les panneaux étant installés sur des terrains privés. Bien décidés à ne pas en rester là, des médecins et notamment le président du Conseil départemental de l'Ordre des médecins de Haute-Garonne, vont alors saisir la préfecture. Cette dernière va alors décider d'agir, d'abord en condamnant l'installation de ces panneaux, puis en demandant « aux forces de sécurité de dresser des procès-verbaux de constatation afin de déterminer très précisément les lieux d'implantation de ces affiches », avec l'idée d'engager des poursuites contre « les auteurs de ces affiches et ceux qui les ont laissées apposer ».

Ce 18 août, les services de l'État ont décidé d'accélérer. L'affaire des panneaux antivax de Toulouse est remontée jusqu'aux oreilles de la secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté, Sonia Backes. « Alertée sur la campagne d'affichage anti-vaccination en cours à Toulouse, j'ai demandé au préfet d'utiliser les voies de droit appropriées pour la faire cesser », a-t-elle tweeté, ajoutant ensuite qu'un « arrêté d'interdiction sera pris, et un signalement adressé au Procureur de la République ».