Marisol Touraine, ministre de la Santé, a annoncé que l’État indemniserait, « sans chipoter », toutes les victimes de la Dépakine. Toutefois, elle n’exclut pas que l’État se retourne ensuite contre d’autres responsables.
Si elle a reconnu que les autorités sanitaires avaient tardé à informer des risques encourus par les patientes en âge de procréer, la ministre a cependant tenu à rappeler que cet antiépileptique, « très utile et très important », « ne doit pas être retiré du marché ». Une mission confiée en début d’année à deux magistrats devrait se prononcer sur le mécanisme de l’indemnisation et sur les éventuelles responsabilités.
Voir également l'interview du président de l'ANSM, Dominique Martin, en page 16.
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