Saluant la mise en place d'un groupe de travail sur la rémunération des grossistes-répartiteurs par le gouvernement, la CSRP rappelle l'urgence de leur situation.
La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) accueille positivement le début des travaux du groupe de travail chargé de faire des propositions sur la rémunération de la répartition. Elle se dit prête à y « contribuer activement ». Dans un communiqué, elle rappelle que la marge des grossistes « s'est effondrée de plus de 125 millions d'euros depuis 2012 » et que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017, adopté définitivement hier par l'Assemblée nationale, « aura un impact négatif de 35 millions d'euros ».
La CSRP note que les rapports de l'Autorité de la concurrence de 2013 et de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) de 2014 ont souligné « la grande fragilité économique du secteur ». Mais aussi les conséquences possibles d'une dégradation sur l'approvisionnement en médicaments des officines. Face à la gravité de la situation, le président de la CSRP, Joachim Fausto Ferreira, souhaite que le groupe de travail sur la rémunération de la répartition « soit réuni avant la fin de l'année et qu'un calendrier précis soit défini pour la mise en œuvre effective des mesures dès le 1er semestre 2017 ».
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires