Les nouveaux défis de l’ANSM

Le COP définit les orientations stratégiques de l’ANSM pour les cinq ans à venir et s’inscrit dans la stratégie nationale de santé pour « favoriser la qualité et replacer le patient au cœur du soin ». Au menu, 21 objectifs déclinés en actions opérationnelles et 24 indicateurs de suivi.

Première orientation stratégique : ouvrir l’agence aux patients, professionnels de santé et industriels du secteur. L’ANSM compte, à cet effet, multiplier les auditions publiques ; diversifier les temps d’échanges ; développer les groupes associant industriels, médecins, pharmaciens, patients ; et formaliser la communication avec les représentants professionnels, en particulier les Ordres.

Anticiper la gestion des ruptures

Souhaitant inscrire la gestion du risque comme « principe d’action commun à toutes les missions de l’agence », l’ANSM veut améliorer sa réactivité face aux risques sanitaires par la mise en place d’une gestion prédictive de ces risques, le renforcement de la surveillance des réseaux sociaux et le recours à une expertise diversifiée et pas seulement scientifique. Un focus visera à sécuriser la couverture des besoins sanitaires des patients en produits de santé d’intérêt thérapeutique majeur, en identifiant les références sensibles, en anticipant la gestion des tensions et ruptures, en prévenant les situations difficiles et en améliorant l’information de crise. De la même façon, elle souhaite optimiser l’accès aux produits de santé et sécuriser leur utilisation en renforçant le suivi en vie réelle et les études de pharmacoépidémiologie. Par ailleurs, l’ANSM compte asseoir sa place dans les procédures européennes en faveur d’un accès précoce et sûr à l’innovation.