Lors de son assemblée générale à Tours, les 15 et 16 septembre, l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) a anticipé sur les annonces du Plan Santé en adoptant deux motions sur les conditions d’accès aux études de santé et sur les modalités de sélection. « Nous ne ferons pas l’erreur de la PACES, qui, de par son contenu, ne peut être assimilée à une première année de pharmacie », prévient Antoine Soula, vice-président de l’ANEPF, en charge de l’enseignement supérieur. Il rappelle que la PACES, nuit plus à la filière pharmacie qu’il ne lui est bénéfique. 52 % des étudiants en pharmacie « y sont entrés par second choix ».
Toujours dans un souci de valoriser la filière pharmacie, l’ANEPF annonce qu’elle veillera à ce que la disparition du numerus clausus n'entraîne pas une suppression de la régulation des flux. Il est nécessaire « de tenir compte à la fois des spécificités du maillage officinal et des nouvelles missions qui seront confiées aux pharmaciens ».
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