Les biologistes sont d’accord pour payer une contribution de 250 millions d’euros par an à la Sécurité sociale, mais seulement jusqu’en 2026.
S’ils sont toujours opposés au « coup de rabot pérenne de 250 millions d'euros par an » inscrit dans le budget de la Sécurité sociale pour 2023, les biologistes restent toutefois disposés à « contribuer à l'effort de guerre » l'an prochain pour le même montant, dont 105 millions au titre des tests Covid et 145 millions sur les autres examens.
Mais les biologistes vont désormais plus loin, « en acceptant un compromis couvrant la période 2024-2026 », prolongeant ce rabais de 145 millions d'euros, à condition de signer « un accord triennal excluant toute autre nouvelle baisse de tarif ». « Cette nouvelle proposition est notre ligne rouge », ajoutent-ils, affirmant qu'il leur est « impossible d'aller plus loin que cet effort total de 685 millions d'euros sur quatre ans ».
Les syndicats attendent à présent une réponse de l'assurance-maladie, « par écrit avant mercredi soir » et préviennent que « si aucune avancée notable n'a lieu dans ce délai, ils envisagent de lancer de nouvelles actions sur le terrain » dans le sillage de la grève de trois jours suivie, selon eux, par 95 % des laboratoires la semaine dernière. Une action conjointe pourrait être organisée avec les syndicats de médecins libéraux, qui appellent à la fermeture des cabinets les 1er et 2 décembre.
Contactée par l'AFP, l'Assurance maladie confirme avoir « reçu les premières propositions des biologistes, qui sont le signe que le dialogue se poursuit ». « Nous allons instruire ces propositions », précise la même source, en rappelant que cette discussion s'inscrit dans le cadre du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), actuellement débattu au Parlement.
Avec l'AFP.
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