Selon Olivier Véran, les autotests Covid-19 devraient être disponibles en pharmacie à partir du 12 avril. Si le ministre de la Santé a confirmé qu’ils ne seraient pas vendus en grande surface, la question de leur remboursement n’est pas encore définitivement tranchée.
Annoncé dans un premier temps pour la fin du mois de mars, puis retardé, le déploiement des autotests nasopharyngés devrait donc démarrer dès lundi prochain, en officine. « À partir du 12 avril, les pharmacies pourront vendre des autotests à ceux qui souhaitent en acheter », a annoncé Olivier Véran dans un entretien accordé au média « Brut ». La possibilité de voir des autotests vendus en GMS semble en revanche définitivement écartée. « Il faut qu’il y ait un professionnel de santé pour vendre ces tests-là, en expliquer le fonctionnement, ce n’est pas si simple », a-t-il rappelé. Pour Olivier Véran, « les autotests seront un complément utile, pour ceux qui souhaitent avoir des tests chez eux ». En cas de résultat positif avec un autotest, les patients seront néanmoins invités à faire confirmer leur résultat par un test PCR, afin d’assurer notamment le contact tracing des personnes contaminées.
Alors que l’on attend toujours la publication de la liste des autotests validés par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), une question est toujours en attente de réponse : seront-ils remboursés par la Sécurité sociale ? Le ministère de la Santé pourrait ouvrir la voie au remboursement des autotests mais uniquement pour certaines catégories de patients, qui restent à définir précisément. Quant à leur prix, il devrait être « inférieur à 10 euros » l’unité, selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Un encadrement des prix pourrait être imposé par le ministère mais ce point est, lui aussi, toujours en cours d’arbitrage. Si Olivier Véran préconise de « répéter l’autotest une à deux fois par semaine », pour augmenter les chances de le réaliser au début de la maladie, un coût trop prohibitif pourrait en effet dissuader les patients de suivre cette recommandation.
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