Invité hier matin de la matinale d’Europe 1, Michel-Edouard Leclerc a expliqué qu'il souhaitait s'attaquer au marché des patchs nicotiniques et des autotests.
Il y a quelques semaines, le P-DG des enseignes E.Leclerc assurait qu'il était capable de vendre des spécialités pharmaceutiques à des prix 10 à 15 % moins élevés qu’en officine (voir notre article « abonné »).
Interviewé le 27 août par Nikos Aliagas dans son émission « Deux heures d'info », Michel-Edouard Leclerc indique cette fois vouloir proposer des autotests et des patchs nicotiniques dans les parapharmacies du groupe, « toujours dans cette idée de lutte contre l'inflation, d'augmentation du pouvoir d'achat ». Il affirme d'ailleurs en avoir fait la demande auprès de la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Nous avons des pharmaciens qui sont tout à fait capables de vendre ces produits », souligne-t-il. Il ajoute : « C’est incroyable : aujourd'hui, nous avons le droit de vendre des cigarettes électroniques mais pas des patchs antitabac. »
Quoi qu'il en soit, il n'est pas certain que la demande de M. Leclerc trouve un écho favorable du côté de la ministre de la Santé qui a décidé le remboursement des substituts nicotiniques.
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