Autotests distribués sur les plages, référents Covid sur les lieux de vacances, isolement plus strict pour les personnes infectées par le variant indien (Delta), rétrotracing… Olivier Véran a détaillé la stratégie du gouvernement pour lutter contre le virus durant la période estivale.
Le ministre de la Santé a annoncé la distribution gratuite d'autotests sur les plages, dans les hôtels, les campings, ou encore les salles de sport. « Il ne s'agit pas de remplacer les tests PCR ni les tests antigéniques, mais d'ajouter une maille supplémentaire à notre filet », a expliqué Olivier Véran dans le « Journal du dimanche ». En tout, ce sont 7,5 millions d'autotests qui doivent être distribués en juillet et en août : 5 millions pour les centres de loisirs et colonies de vacances, 2 millions déployés dans les lieux de villégiature et pour les départs en vacances et enfin 500 000 unités destinées aux préfectures qui devront les distribuer aux publics précaires.
Il n'y a pas que les autotests qui partiront au bord de la mer cet été. Pour renforcer les équipes de l'assurance-maladie, « 2 000 médiateurs lutte anti-Covid seront présents partout : sur les lieux de vacances, dans les campings, les colonies… », a annoncé le ministre de la Santé. Chargés de conseiller la population sur le dépistage ou la vaccination, ces médiateurs pourront réaliser eux-mêmes des tests, participer à des études sanitaires et fournir une aide pour l'isolement à domicile. Olivier Véran a par ailleurs confirmé que le rétrotracing (ou traçage rétrospectif des contacts) serait renforcé.
De plus, des mesures plus strictes vont être imposées concernant l'isolement des personnes infectées par le variant indien (Delta). « Si une personne contaminée par le variant indien refuse de répondre aux équipes de l’assurance-maladie ou de respecter les consignes de mise à l’abri, une alerte est faite aux préfets. Ces derniers peuvent prendre des mesures d’isolement. C’est plus coercitif et nous n’hésiterons pas à le faire, car nous ne pouvons pas prendre le risque de départ d’une nouvelle vague épidémique », a prévenu Olivier Véran.
Pour finir, le ministre de la Santé a annoncé que des expérimentations seraient menées dans les prochains jours pour observer en vie réelle la faisabilité du dépistage par des chiens renifleurs. Un procédé prometteur selon une étude de l'AP-HP et qui est déjà employé à l'étranger dans certains contextes. Des chiens spécialement formés et capables de repérer le virus à l'odeur vont être déployés dans un port et dans un aéroport. Si les résultats sont concluants, ce dispositif pourra alors être utilisé plus largement.
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